mercredi 22 octobre 2008

Wade : la survie de la croissance économique est en Afrique(PAPIER D'ANGLE)

DAKAR, 8 octobre (Xinhua) -- Aux yeux du président sénégalais Abdoulaye Wade, la crise financière actuelle "ne peut trouver de solution dans le nord" et la survie de la croissance économique est en Afrique.

"La crise fiancière me renforce dans mes convictions. De toute façon, 1.000 milliards ou 10.000 milliards, la crise ne peut pas trouver sa solution dans le nord. On n'a jamais vu dans le monde une crise qui a été résolue de manière purement financière", s'est exprimé ainsi M. Wade sur les ondes de la radio RFI.

"Aujourd'hui, quand on voit tout cet argent qu'on va injecter, c'est pourquoi? Renflouer les banques. Cet argent vient de quelque part. Ca vient des budgets, les budgets, ce sont les populations. Et ça ne résoudra pas les problèmes de l'emploi, tant que ça ne débouche pas sur des investissements créateurs d'emplois", a expliqué mardi le chef de l'Etat sénégalais.

De toute façon, "le chômage va continuer à persister", a noté M. Wade. "C'est pourquoi ce système paraît un peu absurde. C'est la raison pour laquelle, même si on ne veut pas laisser les banques tomber, il faut cette ouverture de l'investissement ailleurs."

Le chef de l'Etat sénégalais a soutenu que la crise "sera limitée" pour l'Afrique, en affirmant qu'on ne lui fera pas croire qu'elle sera dangereuse pour le continent, même si chez lui (au Sénégal), "il y a des banques qui vont s'effondrer".

"La survie de la croissance du monde est en Afrique comme les Etats-Unis ont permis à l'économie mondiale de se développer, de connaître une croissance de longue durée depuis le 19e siècle, grâce à ses matières premières et à ses ressources humaines", a insisté Abdoulaye Wade, cité par l'agence de presse sénégalaise.

Il a en outre soutenu que "l'argent qu'il faut pour développer l'Afrique, ce n'est pas beaucoup par rapport à tout ce mouvement d'argent". Selon lui, la vérité est qu'il "n'y a pas la volonté politique".

"Nous n'avons pas le sentiment qu'on fait tout ce qu'il fait pour développer l'Afrique. Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'aide, parce que de toute façon quand on transfère de l'argent, de la France vers l'Afrique, l'argent vient bien de quelque part. ça vient des contribuables. Ce n'est pas nié mais quant à aller croire que le développement de l'Afrique, c'est une priorité pour les pays européens, ce n'est pas vrai", a encore dit le président Wade.

"Il n'y a pas une volonté véritable de développement. La volonté de développement, pour moi, serait réel si on appliquait un principe que j'ai annoncé dans le journal Le Monde il y a 2 ou 3 ans d'investissements budgétaires du nord vers le sud comme les pays développés le font quand ils ont des raisons. Et ce n'est pas de l'argent perdu", a-t-il fait savoir.

Il a précisé que c'est un "investissement très keynésien" qui va créer dans le sud des emplois et des infrastructures, en arguant que "cet argent sera partagé et les profits vont revenir aux pays du nord".

lundi 20 octobre 2008

Migrations - Festival de courts en ligne sur l'immigration

Radio Canada international présente
Migr@tions
Venir d'ailleurs, s'établir quelque part

Du 16 octobre au 3 décembre 2008
Découvrez 80 courts métrages et 10 balados de 22 pays sur le thème de l'immigration !
Sept semaines de rondes éliminatoires pour déterminer les Prix du public.
Écoutez, visionnez, votez et gagnez! Chaque semaine, 2 iPod à gagner parmi le public internaute.
www.rciviva.ca/migrations

Quarts de finale - du 16 octobre au 12 novembre
Demi-finales - du 13 au 26 novembre
Finale - 27 novembre au 3 décembre

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Cette semaine - Premier quart de final (du 16 au 22 octobre)

10 films en compétition en français
Aqui comienzan los Estados Unidos
Marie-Eve Tremblay - Canada/Mexique
Champs de guerre
Manar Idriss et Veronica Torres - Canada
La fleur de Jasmin
Daniel Chebani Chamssoudine - France / Mayotte
Le grand mélangement
Saël Gueydan-Lacroix et Frédéric Julien - Canada / USA
Moi, dans mon pays...
Jose Fuca - Canada
Mariage à la plage
Mohamed Amin - Belgique / Maroc
Marianne
Philippe Guez - France
Mon nom est Tuan
Nguyen-Anh Nguyen - Canada
La Paix Seulement
Helgi Piccinin- Canada
Unique parmi tant d'autres
Isabelle A. Girard - Canada

10 films en compétition en anglais
Asylum
Rumbi Katedza - Zimbabwe / Soudan
Border Crossing
Oscar Leon - États-Unis / Mexique
The Break
Luiza Cocora - Canada
Chino
Rogelio Sastre - Spain
The Deported
Mustaque Ahmed - Corée du Sud
Extranjero
Diego Sarmiento - États-Unis / Pérou
Hearts Suspended
Meghna Damani - États-Unis
The Lesson
Punam Kumar Gill - Canada
Split Horizon
Simon Trépanier et Abraham Lifshitz - Canada
The Taskmaster
Dominika Dittwald & Areta Lloyd - Canada

À vous de déterminer les 5 films dans chaque langues qui passeront en demi-finales!

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Merci de faire circuler la nouvelle!!
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L'équipe de Migr@tions
migrations@rcinet.ca
+ 514 597 5345

jeudi 9 octobre 2008

"CRISE FINANCIÈRE BOURSIÈRE MONDIALE: TOUCHERA, TOUCHERA PAS L’AFRIQUE?"



Par: A. Prola, Canada, 8 octobre 2008.
Source: L'Essor N°16297 du 2008-10-08. Synthèse de A O. Diallo.

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Elle pourrait obliger les Africains à reconsidérer leurs politiques d’investissement.

La crise financière qui fait bouillonner actuellement la haute finance mondiale touchera-t-elle ou non l’Afrique? La question titille en ce moment les milieux financiers africains En Afrique centrale, les responsables politiques de la zone franc se sont réunis, hier à Yaoundé, au Cameroun, d’abord au niveau des experts lundi, puis au niveau des ministres des Finances. Les pays producteurs de pétrole de la région inquiets de l’avenir de l’or noir ont pris part à cette réunion. Nos confrères de Radio France Internationale( RFI) ont également annoncé, hier que le volume du manque à gagner pour l’industrie pétrolière algérienne est évalué à plus de 15 millions de dollars, environ 6,75 milliards de Fcfa par jour. Mais, c’est le président Béninois, Bony Yayi, qui a sonné le premier, l’alerte devant le Conseil de Sécurité des Nations, réunis à New York, au siège de l’Institution mondiale. Dans son analyse, il a attiré l’attention des dirigeants du monde sur le risque de diminution de l’aide publique au développement (APD) à l’Afrique que la crise peut engendrer, au cas où elle perdurerait.

Aujourd’hui l’enjeu de la crise va au-delà de la simple APD. Elle hypothèque l’avenir même de nos produits d’exportation. Car, au rythme où l’on va, la poursuite de la crise financière peut entraîner le ralentissement de l’économie mondiale. Les risques de baisse de la demande des ménages sont incalculables, notamment la baisse de la consommation et la suppression d’emplois. Déjà aux États-Unis, 159000 emplois ont été supprimés, en France l’usine Renault prévoit la suppression de 100 000 emplois. Sur les marchés des matières premières, le ton est donné. Le vendredi dernier, l’or et le coton, deux nos principaux produits d’exportation, ont reculé sur les places boursières à New York et à Londres. Le premier, vendu à 820,15 dollars, environ 369 067,5 Fcfa l’once, a perdu environ 9% de sa valeur sur la semaine. Concernant le coton, le contrat pour livraison en décembre, contrat de référence, valait 58,81 cents la livre, contre 60,38 cents la livre le vendredi d’avant. (cf cours des matières premières). Par ailleurs, le manque de liquidité qui accompagne la crise financière oblige les investisseurs étrangers à revoir la copie de leur projets en direction du continent.

La crise pourra obliger aussi, les Africains à reconsidérer leurs politiques d’investissement à l’étranger. Avant, il suffisait d’acheter des Bons du trésor américains et des obligations européensnes pour se sentir à l’abri. Aujourd’hui, ce schéma est remis en cause. Il va falloir que les pays africains trouvent d’autres moyens de placer leur argent. Cette recherche devrait les conduire, par exemple à réflechir sur la création de fonds souverains dédiés à prendre des participations dans les grandes entreprises occidentales, asisatiques et africaines, notamment minières. En Afrique du Sud, le pays africain le plus intégré aux marchés financiers mondiaux, la bourse sud-africaine a souffert de la baisse des Bourses américaines et européennes.

Chute des cours des matières premières

Plusieurs analystes financiers maliens estiment que la diminution des APD est peu probable. Elle ne représente qu’une portion marginale (0,28 à 0,30 %) dans le budget des nations développées, contrairement à ce que beaucoup de gens peuvent imaginer. Mais il faut craindre l’effet d’entraînement qu’elle peut engendrer sur l’outil de production des pays développés, principaux consommateurs de nos produits d’exportations. Selon les experts maliens, la crise financière peut facilement se muer en crise économique entraînant le ralentissement de l’activité économique. La conséquence immédiate d’un tel cas de figure sera la chute des cours de nos matières premières. Ce scénario se dessine à l’horizon. Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn a exclu l’idée, selon laquelle les pays en développement ou émergents échapperont aux conséquences de la crise financière et bancaire qui secoue les pays développés. “Je ne crois pas à cette thèse (du découplage nord-sud). L’ensemble du monde aujourd’hui est globalisé et les conséquences de la crise financière se feront sentir partout, avec un décalage et pas obligatoirement par l’intermédiaire du monde financier”, a-t-il averti.

Le monde assiste à un “ralentissement de la croissance un peu partout”. Mais dans certains pays en développement, notamment en Afrique ou en Amérique latine, “les conséquences peuvent être extrêmement graves pour les populations. Car elles peuvent être à l’origine de famine, de malnutrition des enfants”, a expliqué D. Strauss-Kahn. Le vote du plan de sauvetage de 700 milliards de dollars du gouvernement américain par la Chambre des représentants n’a apparemment rien changé. Les places boursières restent encore peu réceptives à la proposition de l’Administration Bush. Sur le continent européens, les effets dominos de la crise font des ravages. Les faillites des banques se sont succédées, durant le week-end dernier, obligeant les dirigeants des quatre puissances de l’Union Européenne, France, Italie, Grande Bretagne, Allemagne à prendre des mesures urgentes pour parer arrêter la gangrène. La dernière faillite a concerné la banque de garantie en Allemagne, Hypo Real Estate (HRE), montrant les limites du système financier allemand, jusque-là considéré comme invulnérable.


Source : http://www.diastode.org/Echos/invit10237.html

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lundi 6 octobre 2008

AFRIQUE Faire de la diaspora un levier du développement

L’Afrique peut et doit tirer grand profit de sa diaspora dispersée un peu partout à travers le monde.

Le drame, c’est qu’on ne mesure pas toujours sa force ni ses atouts, et plus grave, on la néglige parfois. On a beaucoup plus recours à elle quand il s’agit de collecter son épargne. Pourtant, la contribution des Africains de l’étranger à la construction de leurs pays respectifs peut se révéler bien plus importante qu’elle le paraît.

Dans certains pays, elle si palpable qu'elle se passe de commentaire. A l’image du Mali dont la forte communauté vivant à l’étranger représente une plus-value considérable.

Il ne fait aucun doute que bien encadrée, organisée et soutenue, la diaspora africaine peut faire des merveilles. Mais combien d’intellectuels et d’hommes d’affaires africains, établis loin de chez eux, brûlent d'envie de faire bouger leur pays d’origine, guidés par le désir de se montrer utiles à leur patrie ?

Hélas, certains ne sont pas malheureusement pas toujours aidés dans leur projet, leur pays d’origine se révélant parfois incapable de créer les conditions d'un investissement.

En tout état de cause, ces genres de financements parallèles pourraient être très utiles à la bonne santé des économies africaines, et les investissements colossaux injectés chaque année en Afrique par ses propres fils, devraient pouvoir contribuer à transformer le visage de quelques nations et à améliorer leur bien-être.

La France a du reste si bien perçu l’enjeu qu’elle a permis à sa diaspora d'être représentée à une haute institution de la République comme le Sénat.

Là-bas, la diaspora compte et on le lui fait savoir. Si l'utilité de toute diaspora n’est plus à démontrer, surtout quand elle concentre une forte communauté de personnes, son importance se ressentira davantage avec la sévère crise financière qui frappe l'Occident et qui est à présent aux portes de l’Afrique.

Pourquoi donc continuer de nier la réalité ? Pourquoi continuer à tenir la diaspora pour quantité négligeable, alors qu’elle a sa place dans l’édification de toute nation ?

Pour le continent noir plus particulièrement, qui court depuis des décennies après son développement, la diaspora doit être un véritable levier du développement.

En cela, les ambassades devraient jouer pleinement leur rôle en termes de points de ralliement des compatriotes, et mettre en place une véritable politique qui tende à cadrer les énergies, à rassembler toutes les forces créatives dans le seul intérêt de la patrie.

Pour ce qui est du Burkina , ce pays enclavé qui tire l’essentiel de ses revenus des droits de douane, et qui reste dépendant de la générosité du ciel, une diaspora dynamique, mieux organisée et au regard sans cesse tourné vers la mère patrie devrait se présenter comme une aubaine.

L’Etat devrait dans ce sens travailler à l’accompagner davantage, à mieux la valoriser et surtout, à lui donner le sentiment qu’elle est suivie et soutenue. Celle-ci ne devrait pas être perçue comme une force endormie et oubliée quand se présentent les grands enjeux.

Cheick Beldh’or SIGUE
Les Editions Le Pays - Burkina Faso
Quotidien Indépendant d'Informations Générales du Burkina
Journal numéro 4215 du 03/10/2008


Rubrique : Sur la braise

mercredi 1 octobre 2008

PÉTITION À SIGNER ET À FAIRE CILCULER AUTOUR DE VOUS , SVP


APPUI À LA RATIFICATION et à la mise en oeuvre effective DE LA CONVENTION relative aux droits des personnes handicapées et son Protocole facultatif


http://www.mesopinions.com/detail-petition.php?ID_PETITION=a75f6bfcedbeb47bc1c9afd5ad575f31

Nous vous remercions infiniment

Lero

BABILLARD-AFRICAIN-CANADA