mercredi 9 novembre 2011

FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES DROITS DE LA PERSONNE HANDICAPÉE : Votre appui, sous la forme d’un don, est essentiel


Le soutien des gouvernements, des partenaires privés et des organismes de la société civile et des individus dont bénéficiera la FI.D.P.H. est important. Mais la garantie de l’indépendance de la F.I.D.P.H., laquelle est cruciale pour la réalisation de son mandat unique, repose aussi et principalement sur le soutien de donateurs individuels.
Sans votre concours, la F.I.D.P.H. n`existerait pas et ne pourra pas aller de l'avant.
En donnant à la F.I.D.P.H., vous exprimez votre engagement en faveur de la construction d'une société inclusive et respectueuse des droits des personnes vivant avec un handicap. Tout don que vous pouvez faire à la F.I.D.P.H. y contribue. Votre engagement à long terme permet de mieux planifier notre travail et d’envisager notre action dans une perspective durable.

source : http://www.federation-idph.org/devenir_membre/faire-un-don.html

www.federation-idph.org

vendredi 21 octobre 2011

Entretien RFI: Kako Nubukpo, économiste togolais, auteur de «L’improvisation économique en Afrique de l’Ouest.»

samedi 08 octobre 2011


Kako Nubukpo, économiste togolais, auteur de «L’improvisation économique en Afrique de l’Ouest.»

Par Sonia Rolley


« C’est la responsabilité des chercheurs que d’éclairer les sociétés. C’est notre utilité sociale qui est en jeu et je crois qu’effectivement, nous ne pouvons pas, 50 ans après les indépendances, nous réfugier derrière les slogans de l’égoïsme des pays riches, de l’impérialisme, du néocolonialisme pour justifier notre sur place… »
Comment expliquer la stagnation de la zone économique et monétaire ouest-africaine ? Kako Nubukpo, économiste togolais répond aux questions de Sonia Rolley (RFI). Chef du pôle Analyse économique et recherche de la commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) depuis 2010, il vient de publier un livre chez Karthala: Improvisation économique en Afrique de l’ouest. Du coton au franc CFA.

Kako Nubukpo, auteur de L’improvisation économique en Afrique de l’Ouest. Du coton au franc CFA. Editeur Karthala, Collection Les Afriques, Zone(s) géographique(s) Afrique, Thématique(s) Economie et développement.
© 2010 Karthala

Ecouter l'entretien: http://www.rfi.fr/emission/20111008-kako-nubukpo-economiste-togolais-chef-pole-analyse-economique-recherche-uemoa-aute

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Description complète



http://www.karthala.com/les-afriques/2469-l-improvisation-economique-en-afrique-de-l-ouest-du-coton-au-franc-cfa-9782811105495.html

La croissance et le développement de l'Afrique subsaharienne constituent un véritable mythe : ils sont évoqués dans tous les discours, mais tardent à se concrétiser. L'évidente contradiction entre les objectifs volontaristes affichés par les pouvoirs publics africains et la faiblesse des moyens dont ils se dotent conduit à s'interroger sur les ressorts de ce paradoxe et à mobiliser comme facteur explicatif l'extraversion qui caractérise les liens qu'entretient l'Afrique avec le reste du monde, en particulier les liens économiques.

Vu de loin, le comportement des pouvoirs publics africains paraît incohérent et parfois suicidaire, en tout cas en contradiction avec les impératifs du développement. A y regarder de plus près, ce comportement semble toutefois parfaitement rationnel pour des individus dont la principale préoccupation est, au mieux, de s'adapter à un contexte décisionnel fluctuant et, au pire, d'instrumentaliser les contraintes externes pour s'octroyer une légitimité interne d'autant plus impérative qu'elle peut rarement s'appuyer sur des élections libres et transparentes. Il en résulte un jeu permanent entre les individus et les institutions dont l'issue est incertaine.

Cet ouvrage s'attache à démontrer que l'improvisation, tendance lourde du pilotage des économies africaines, est la réponse des pouvoirs publics africains à des événements perçus comme aléatoires.

L'absence de maîtrise des instruments de souveraineté économique (la monnaie, le budget) se traduit concrètement par une obligation de réagir au lieu d'agir.

Après avoir mis en évidence la faible efficacité des politiques économiques menées sur le continent africain, cet ouvrage entend ainsi expliquer une partie de l'échec des politiques suivies, résultat pour l'essentiel de l'incertitude et de l'extraversion de la gouvernance en Afrique subsaharienne.


Kako Nubukpo est, depuis 2010, chef du Pôle "Analyse économique et recherche" de la Commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à Ouagadougou. Ses travaux portent sur l'efficacité des politiques macroéconomiques dans l'UEMOA, en particulier sur la politique monétaire, le développement de la filière coton en Afrique et l'impact du risque et de l'incertitude sur les performances des éocnomies africaines.

mercredi 19 octobre 2011

OFFRE D'EMPLOI: le Responsable de données informationnelles

Projet : Promosanté/Inégalités sociales de santé

Employeur : Réseau francophone international pour la promotion de la santé
Section des Amériques
4126 rue St-Denis, bureau 200
Montréal (Québec) H2W 2M5
Statut : Temps partiel – 10 heures/mois
Durée : Du 15 novembre 2011 au 31 mars 2012
Salaire : Entre 17$-19$/heure selon expérience

Présentation de l’organisation
Le RÉFIPS est un lieu d'échanges et d'entraide pour les professionnels de la santé intéressés par la promotion de la santé de leurs communautés respectives. Il regroupe environ 800 membres répartis sur une trentaine de pays de la Francophonie qui partagent un intérêt pour l'émergence de conditions favorables à la santé de leurs populations, la création de milieux favorables, le renforcement de l'action communautaire, l'acquisition de meilleures aptitudes individuelles et la
réorientation des services de santé www.refips.org.
Mandat
Sous la supervision de la coordonnatrice, le Responsable de données informationnelles (site
Promosanté) et d’animation (site inégalités sociales de santé) a pour mandat de :
· Mettre à jour et classer des contenus dans les bases de données des deux sites
· Développer une stratégie d’animation et animer le site sur les inégalités sociales de santé
· Participer à une formation sur Wordpress
· Effectuer une veille informationnelle sur les événements, les productions et les parutions sur
la promotion de la santé et sur les inégalités sociales de santé en milieu francophone
· Promouvoir les deux sites auprès de différents publics cibles, notamment les étudiant-e-s et les organismes communautaires

Exigences et compétences requises

· Formation en santé communautaire ou autres domaines connexes
· Intérêt pour les nouvelles technologies de l’information et de la communication
· Excellentes capacités d’animation
· Connaissance de la promotion de la santé et des inégalités sociales de santé
· Maîtrise parfaite du français à l’écrit
· Compétences en recherche, analyse et synthèse
· Proaction, autonomie et dynamisme
Date limite pour postuler
6 novembre 2011
Seules les personnes invitées à une entrevue seront contactées. Les entrevues auront lieu la
semaine du 7 novembre 2011 et l’entrée en fonction se fera la semaine du 15 novembre 2011.
Pour postuler
Veuillez transmettre votre curriculum vitae, accompagné d’une lettre de motivation, à l’adresse
courriel suivante : lisandra.lannes@refips.org

mardi 11 octobre 2011

Rencontre nationale de réseautage sur la traite des personnes, mercredi 23 novembre 2011, Montréal QC

Le Conseil canadien pour les réfugiés (CCR) invite les représentants d’ONG et d’organismes du secteur communautaire à une Rencontre nationale de réseautage sur la traite des personnes à Montréal, mercredi 23 novembre 2011. La rencontre apportera un forum pour échanger des informations et pour élaborer des stratégies de protection, de sensibilisation et de meilleure coordination dans la prestation de services de soutien aux personnes ayant subi la traite.

Quand?

Mercredi 23 novembre, 14h-17h. Un jour avant la Consultation d’automne du CCR, du 24 au 26 novembre 2011. Veuillez consulter http://ccrweb.ca/fr/reunions pour des informations. Le matin du jeudi 24 novembre, il y aura aussi un atelier sur les Services aux personnes ayant subi la traite. Joignez-nous!

Où?

Hôtel Omni Mont-Royal, 1050 Rue Sherbrooke Ouest, Montréal, QC.

Qui?

La rencontre est prévue principalement pour des ONG et organismes du secteur communautaire impliqués dans le domaine de la traite des non-citoyens canadiens au Canada. Les personnes du milieu universitaire et toutes autres personnes intéressées à agir en réponse aux problèmes qui concernent la traite sont également bienvenue à assister. Cette rencontre est fermée aux représentants gouvernementaux.

Quoi?

Les objectifs de la rencontre sont les suivants :
•Renforcer notre réseau d’ONG contre la traite partout au Canada ;
•Échanger des expériences, réponses et stratégies effectives ;
•Développer des stratégies visant à faire avancer la protection des personnes ayant subi la traite.

La discussion de la rencontre sera axée sur des problèmes auxquels sont confrontés les personnes ayant subi la traite ainsi que ceux qui travaillent pour protéger ces personnes et pour augmenter les efforts de sensibilisation sur la traite de personnes.
La réunion sera aussi l’occasion de discuter des sujets suivants :
•Besoins émergents et changements de tendances
•Préoccupations liées aux politiques actuelles
•Ressources effectives et pratiques d’excellence

Inscription

Si vous assistez à la Consultation d'automne du CCR : En vous inscrivant pour la Consultation du CCR, veuillez indiquer si vous comptez participer à la rencontre sur la traite du mercredi 23 novembre. Aucun frais ne sera ajouté aux participants de la rencontre inscrit à la Consultation. La date limite pour les inscriptions et les paiements au tarif réduit est le 4 novembre 2011. Des informations et le formulaire d’inscription sont disponibles à http://ccrweb.ca/fr/reunions.

Si vous n’assisterez pas à la Consultation du CCR : Les formulaires d’inscription pour la rencontre sur la traite son disponibles à https://ccrweb.ca/fr/inscription-rencontre-traite-2011.

Des frais de $30 seront chargés pour couvrir les coûts de base pour la rencontre.

Assistez à la rencontre sur la traite et à l’atelier : Nous vous encourageons à assister à la rencontre sur la traite du mercredi et à l’atelier du lendemain (frais pour les deux jours : $50).

Veuillez noter : Si les frais représentent un obstacle pour vous, veuillez l’indiquer sur le formulaire d’inscription pour être considéré pour une demande de réduction de tarif ou une exemption.

Questions

Si vous avez des questions, envoyez un courriel à trafficking [at] ccrweb [dot] ca, ou appelez Samanta García au 514-277-7223 , poste 6.
Promotion

Nous vous invitons à promouvoir cette rencontre ainsi que l'atelier en transmettant cette invitation aux personnes susceptibles d’être intéressées à participer. Nous vous encourageons également à annoncer ces événements dans votre bulletin, sur votre site web, et dans des réunions. La description est également disponible à http://ccrweb.ca/fr/rencontre-traite-2011.

Nous espérons que vous pourrez vous joindre à nous!


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Samanta García-Fialdini
Canadian Council for Refugees
Conseil canadien pour les réfugiés
6839 Drolet #302
Montréal, Québec, H2S 2T1
Tel: (514) 277-7223 ext. 6
http://ccrweb.ca

dimanche 9 octobre 2011

FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES DROITS DE LA PERSONNE DE LA PERSONNE HANDICAPÉE (F.I.D.P.H.) ' Invitation au 5/7


OSER POUR GAGNER : UN AN DÉJÀ


En acceptant d'accompagner à la F.I.D.P.H., vous avez été un fil conducteur important pour la création et le développement de notre organisation.
Sans votre implication et votre soutien à notre cause, nous n’aurions pas vu le jour.

Afin de poursuivre ce grand projet et pour célébrer son 1er anniversaire : 04 NOVEMBRE, les amis(es), membres et sympathisants se rencontrent pour partager l’audace et envisager l’avenir.

Objectifs de la rencontre :

-Présenter la FIDPH (structures et rapport d’activités) et les grands axes du plan d’action triennal (2012 – 2015)
-Redynamiser le réseau des membres et sympathisants de la FIDPH

Date : vendredi 04 Novembre 2011 – 5/7

Lieu : CAFÉ ALIZÉS - 3776, rue Ontario Est, Montréal, QC, H1W 1S2, CANADA
INSCRIVEZ-VOUS :

F.I.D.P.H.
3746, rue Ontario Est, Bureau 400, Montréal, QC, H1W 1S2
TÉL : +-1-514-507-8829 / +-1-514-261-1187
Courriel : info@federation-idph.org
Site : www.federation-idph.org

jeudi 9 juin 2011

La responsabilité des intellectuels africains


Lors d’une conférence qu’il avait donnée à Dakar, le 26 novembre 2005, Cheick Hamidou Kane, l’auteur de l’Aventure ambiguë, mettait vivement « les élites africaines face à leur responsabilité ». Admettant lui-même qu’il appartenait à la minorité de cadres formés à l’école occidentale, il imputait la « situation calamiteuse » de l’Afrique noire au comportement de ces élites « occidentalisées » qui ont intériorisé la faiblesse de leur continent, et qui n’ont appris qu’à « mal imiter » les valeurs occidentales. Le grand homme dénonçait, dans le même mouvement, le dévoiement des « valeurs positives » de l’Afrique mère − l’appartenance à la même tribu par exemple, ou à la même langue − par ces cadres lancés dans des luttes prédatrices pour le pouvoir. Six années sont passées, et on peut constater qu’en matière d’avancement des travaux, rien ne s’est passé. On pourrait même dire que les choses ont carrément dégénéré dans une irresponsabilité de plus en plus désastreuse.
Cela ne doit pas surprendre. Car, il y a depuis longtemps chez les intellectuels, un problème de méthode dans cette dénonciation confuse des maux dont souffre l’Afrique. Et cette vieille passion du rejet en soi de l’Occident y est pour beaucoup. Elle empêche de partir du bon pied. D’abord, on doit prendre acte de ce que le monde est venu à l’Afrique et s’est imposé à elle il y a plusieurs siècles. Mais l’histoire n’est pas finie ; elle ne fait que commencer. On peut également noter, au moins provisoirement, que l’idée spinozienne d’une convergence universelle des buts humains n’est pas que pure vue de l’esprit. Il s’agit donc de faire le point sur les problèmes de l’Afrique, sans cette niaiserie, cette lamentation perpétuelle sur le mal que les Autres nous ont fait. Puisque depuis que le monde existe, les forts ont eu tendance à envahir les faibles et à les dominer, le continent noir doit envisager les conditions de son développement à l’aune de cette réalité-là. Si les élites africaines veulent donner une chance à l’essor de leur continent, il faudrait qu’elles cessent de creuser ce puits sans fond que représente la recherche sur l’âme vraie de l’Afrique. En procédant ainsi, ces hommes de culture ou de responsabilité ne font qu’approfondir l’aliénation de beaucoup de monde.

Les problèmes de développement de l’Afrique sont déjà fort compliqués, pour qu’il soit besoin d’en rajouter. Repousser d’un même geste, la domination que l’Occident exerce sur le continent africain et ces élites « occidentalisées » qui jouent contre leur propre pays, constitue une erreur de jugement. La première chose est normale, au sens épistémologique ; la seconde ne l’est pas. Rien n’oblige, en effet, les élites africaines à se détourner de l’effort pour le progrès de l’Afrique ! En vérité, ce n’est pas parce que les élites sont « occidentalisées », qu’elles échouent à remplir leur mission. Il leur manque, essentiellement, le courage de transformer la culture africaine, en vue de l’adapter aux exigences de la modernité. S’adonner à cet exercice de confusion, c’est servir la soupe à des manipulateurs de conscience, des boulangers. Personne n’a encore prouvé que les « valeurs positives » de l’« Afrique mère » s’opposent à ces « valeurs universelles » transportées en Afrique par la colonisation : Remplissez la terre et dominez-là ; le travail confère du sens à la vie ; la volonté de puissance est l’essence de l’univers ; l’échange et l’intérêt privé enrichissent la société ; tous les hommes veulent le bonheur ; et cætera. La responsabilité des intellectuels africains est de demander aux élites du continent de bien imiter ce qu’elles ont appris à l’école occidentale ; ce serait déjà pas mal. Ainsi ont procédé les Japonais puis les Chinois au cours du dernier siècle, avec le succès que l’on sait. Bien plus tard, il sera temps de faire le tri, de discuter culturellement de ce qu’il faudra garder, amender ou rejeter. La question, l’urgence de l’heure, c’est comment on nourrit, comment on soigne et comment on instruit les masses nombreuses qui peuplent les pays africains ? Parce que c’est pour elles et avec elles que l’Afrique se redressera. La responsabilité des intellectuels est de définir comment l’Afrique doit se confronter au monde tout en se protégeant.

Le discours de rejet des « valeurs occidentales » est pure logomachie. D’abord parce que ce n’est pas nécessaire ; ensuite parce que ce n’est pas possible. Il est vrai que, dès qu’il s’agit de la dénonciation du néocolonialisme, l’irresponsabilité intellectuelle devient spectaculaire chez nombre de ces hommes d’influence. On a souvent vu ce personnage penser à contre-courant de l’idéologie ambiante ; affronter parfois seul les puissants. Pour les affaires africaines, les intellectuels attendent les applaudissements de l’opinion la plus vaste, se noyant avec elle au lieu de l’éclairer. Le cas récent de la Côte-d’Ivoire a été à cet égard édifiant ! Si les élites africaines veulent répondre du devenir historique de leur continent, le seul cap pertinent tient dans ce mot d’Amadou Hampaté Bâ, cité par Cheick Hamidou Kane lors de son intervention à Dakar : « Les jeunes Africains (occidentalisés) auront accompli leur tâche quand ils sauront labourer leur propre terrain intérieur avec des instruments scientifiques qu’ils auront acquis à l’école étrangère. » Autrement dit, entre rejeter en bloc les possibilités qu’offre la civilisation de l’Autre, quand bien même celui-ci aurait un jour brutalisé l’Africain, et repousser les façons de faire de ces responsables qui ruinent l’Afrique, il n’y a aucun lien de nécessité. Raymond Aron disait que dans les affaires publiques, « ce n’est jamais la lutte entre le bien et le mal, c’est le préférable contre le détestable ».

BABILLARD-AFRICAIN-CANADA