vendredi 26 décembre 2008

Travaillons Sans Fumée (TSF)


Organizations - General
Description: L'initiative « Travaillons Sans Fumée » (TSF) fait partie de la Tobacco Control Leadership Academy (TCLA) pour le Maghreb, de l’American Cancer Society (ACS). Ce programme vise à accroître le nombre de lieux de travail et d'installations de services de santé offrant un environnement sans fumée de tabac, ainsi qu’augmenter l’appui public pour de telles mesures. De plus, le projet cherche à mobiliser les jeunes et les jeunes adultes du Maghreb, qui représentent eux aussi une partie indispensable au succès de ce projet. Ces jeunes membres travaillent dans les quatre coins de l’Algérie et de la Tunisie afin de promouvoir des mesures sans tabac dans les endroits publics, et d’impliquer leurs communautés dans le projet TSF. Vous pouvez aussi en faire partie – devenez membre de TSF dès maintenant!



“Travaillons Sans Fumée” (TSF) is part of the American Cancer Society’s Tobacco Control Leadership Academy. The program focuses on building support for and increasing the numbers of smokefree worksites and healthcare facilities. Youth and young adult advocates are a critical part of the TSF program. Youth members are working across Algeria and Tunisia to build support for smokefree policies and get their community involved in TSF. You can get involved too – join TSF today!
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Pour nous rejoindre / To reach us:

Catherine.Laska@gmail.com (Français, English)

HollyAprea@gmail.com (English only)

Contact Info
Email:
Website: http://www.TravaillonsSansFumee.blogspot...

samedi 13 décembre 2008

Recevez vos appels depuis l'Afrique quasi gratuit


Kamit Communications Inc vient d' ajouter un nouveau service de callback international . ce service permet à toute personne qui ont des parents et amis restés au pays d' etre en contact permanent avec ce dernier . Vos parents et amis sont en Afrique , en Europe , en Amérique latine , en Asie , en Australie bref sont quelque part dans le monde , avec la solution Yinn international Callback , vous en contact permanent avec lui .

Voici comment ce service fonctionne :

Comment utiliser le service Callback international de Kamit Communications Inc avec Yinn en utilisant votre téléphone portable ou fixe ?



1- Composer les numéros Callback international : +13236011155, 001 ou 00 13236011155 / 011 ou 00 441213146869 ( Afrique et certains pays)

2- Quand vous appelez notre numéro Callback international notre système vérifie votre numéro , vous entendrez un signal d' occupation et vous raccrochez le téléphone . Si votre numéro correspond à un numéro enregistré dans notre système ce dernier va vous rappeler et quand vous décrochez vous entendrez l' instruction de composer le numéro de votre correspondant mais quand notre système ne reconnaît pas votre numéro , ce dernier va vous rappeler et quand vous décrochez , vous entendrez l' instruction d' entrer le NIP de votre carte Yinn pour vous authentifier et composer le numéro de votre correspondant .


3- Entrer le numéro de votre correspondant :: code du pays + le numéro de téléphone. Ne pas entrer le préfixe international (00, 011, etc)


Note : Vous devez avoir un crédit sur votre téléphone portable avant d' appeler notre numéro callback international .

Vous pouvez utiliser votre téléphone fixe pour appeler notre numéro callback international.

Si vous n' etes pas encore inscrit visiter notre site au www.yinn.ca et profitez de ce service exceptionnel à bas prix .

Todoe K. Olivier
Président/CEO Kamit Communications Inc
Tel: 15147399119 (Bureau/Office)
Cel: 15144640041
email : olivier.todoe@yinn.ca
www.yinn.ca

vendredi 12 décembre 2008

Délégation de la Conférence épiscopale de la République démocratique du Congo en visite au Canada

Le 2 décembre dernier, dans le cadre d'une visite organisée par l’Organisation catholique canadienne pour le développement et la paix (OCCDP), en collaboration avec la Commission des affaires sociales de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), une délégation comprenant une religieuse et deux évêques de la République démocratique du Congo (RDC) a tenu des rencontres avec des députés canadiens afin de les sensibiliser aux atrocités qui sévissent actuellement dans le sud-est du pays, près de Goma.
« Notre peuple souffre et nous avons besoin de votre aide », a dit le chef de la délégation congolaise, Mgr Fridolin Ambongo, président de la Commission épiscopale Justice et Paix, lors d’un dîner-causerie avec des représentants de chacun des trois grands partis politiques fédéraux.
Les évêques congolais ont demandé que le Canada contribue à la force de maintien de la paix. « Les troupes qui composent actuellement la Mission de maintien de paix des Nations Unies en RDC ne sont pas efficaces », a expliqué soeur Marie-Bernard Alima Mbalula, secrétaire de la Commission épiscopale Justice et Paix. « De plus, les graves fautes en matière d’éthique qui ont été commises par les troupes de l’ONU ont ébranlé la confiance des populations locales. »
La délégation congolaise a également exprimé le souhait que le Canada s'investisse dans l'aide humanitaire, dans le contrôle de l’exploitation des ressources naturelles et dans l’appui logistique, notamment en ce qui a trait à la formation des forces policières congolaises. Les trois membres de la délégation demandent aussi que l'on veille au respect des ententes qui ont été signées. « Il ne faut pas reléguer aux oubliettes les mécanismes de dialogue qui existent déjà », a insisté Mgr Fulgence Muteba, président de la Commission épiscopale des communications sociales.
Malgré la crise politique actuelle sur la Colline parlementaire, les délégués congolais, qui étaient alors accompagnés de Mgr Brendan O’Brien, archevêque de Kingston et président de la Commission des affaires sociales de la CECC, ont pu s'entretenir avec le ministre des Affaires étrangères, M. Lawrence Cannon, qui s’est montré très attentif aux faits qui lui ont été exposés.
Soeur Marie-Bernard Alima Mbalula a fait part des atrocités dont elle a été témoin : « Le viol est utilisé comme une arme de guerre. Cela constitue d'ailleurs une forme de génocide puisque la plupart des agresseurs sont atteints du VIH. En outre, depuis la reprise des hostilités, cet automne, dans la province du Nord-Kivu, plus de 1,5 million de personnes ont dû fuir leur domicile. Près de Goma, j’ai vu plus de 25 000 personnes entassées dans des camps, sans abri et sans nourriture. J’ai même vu des femmes accoucher sous la pluie. »

jeudi 11 décembre 2008

REFLEXION ...les vraies questions de développement de l'Afrique


Nous (africains) n'avons pas été formés à l'école du blanc pour servir l'Afrique mais bien plus pour répondre aux problèmes des blancs (en agriculture: café, cacao et coton, alors qu'on manque du macabo plus tard pour nourrir la famille ==» achat du riz et pain-blé- du blanc).

Mais, il revenait à nous à un moment (malgré les obstacles qu'on nous pose) de reposer les vraies questions de développement de l'Afrique. Le développement étant comme tu dis l'amélioration des conditions de vie, nous devions tropicaliser les connaissances acquises à l'école pour répondre à nos problèmes de vie (ma maman utilise jusqu'à ce jour le grattoir pour faire le kouakoukou, elle utilise encore le plantoir pour semer, etc.).

J'utilise les exemples de l'agriculture parce que c'est le domaine auquel je suis plus proche, il y a de nombreux exemples dans tous les domaines, tu en as cités dans le domaine de l'eau.

La colonisation, l'évangélisation et l'esclavage ont fait ce qu'ils ont fait et maintiennent les traces.

Ma dernière étude sur les croyances ancestrales et la conservation, a montré que nos ancêtres avaient une haute connaissance et savoir-faire de la conservation dont la plus grande illustration c'est les sites sacrés (naturels ou pas) qui résistent encore à toutes les agressivités.

Or la conception de la conservation vue par les occidentaux a toujours omis les aspects intangibles de la nature. Nous l’avons longuement discuté au dernier congrès mondial de la conservation de l'IUCN en Espagne en octobre dernier. Conclusion, une motion a été adoptée pour revoir la définition de la nature (conservation parlant) qui prendra dorénavant en considération les aspects non visibles et les connaissances ancestrales.

Pour en arriver là, il a fallu que je tropicalise le concept de la conservation et je suis fier de tes prises de position. Ce dont nous avons également besoin, c'est l'arrêt de nous envoyer en Afrique des soit disant Assistants Techniques ou Coopérants qui n'ont aucune expérience ni de l'Afrique, ni de leur domaine de qualification car venant à peine d'obtenir leur parchemin de l'école. Je ne les considère pas comme des assistants techniques mais plutôt comme des techniciens assistés.

En effet, ils sont assistés par leurs institutions pour aller apprendre sur le terrain Afrique, mais malheureusement ils y constituent un grand danger parce que sur le terrain certains les prennent pour des dieux (sait-tout). Pourtant, il y a des cadres africains qui pourraient mieux faire, mais qui ne bénéficient pas du même crédit. Et l'argent investit dans l'apprentissage des soit disant assistants techniques ou coopérants (techniciens assistés) est comptabilisé dans la dette de l'Afrique: pauvre Afrique


UNE REFLEXION DE Kamga K

mercredi 3 décembre 2008

3 Déc : Journée internationale des personnes handicapées




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Le 3 décembre, une journée pour changer de regard
C'est en 1992 que la journée du 3 décembre a été proclamée "Journée internationale des personnes handicapées" par les Nations Unies, afin de mettre en place un programme d'intégration plus grande des personnes handicapées à la vie sociale, politique et économique. C'est l'occasion aussi de rappeler des principes évidents et pourtant trop souvent bafoués. Ainsi, bien que la convention des droits de l'homme stipule que tout être humain a droit à l'éducation et au travail, de nombreuses personnes handicapées n'accèdent de façon épanouissante ni à l'un ni à l'autre. Cette journée est également pour nous tous l'occasion de changer de regard sur les personnes handicapées autour de nous.

En France, des progrès, une loi...
Depuis 2005, les personnes handicapées sont soutenues par une loi «pour l’égalité des droits et des chances, pour la participation et pour la citoyenneté des personnes handicapées». Cette loi oblige à accentuer l'accessibilité des lieux de travail et encourage davantage les employeurs à intégrer dans leurs équipes des personnes handicapées. Un impératif, quand on pense que 10% de la population française souffre d'un handicap, tout en ayant beaucoup à apporter à notre société.

La lutte contre le handicap et ses origines
Améliorer les conditions de vie des handicapés n'est cependant pas suffisant, et cette journée d'action est également centrée sur la lutte contre les sources de handicap partout dans le monde. Ces sources sont nombreuses : les mines antipersonnel qui continuent de mutiler les civils longtemps après la fin d'une guerre, mais aussi, dans les pays les plus pauvres, les mauvaises conditions de vie qui aliènent les chances de nombreux enfants de grandir normalement. Plus près de nous, des causes bien connues de handicap sont encore trop nombreuses : les accidents de la route, les accidents du travail...

A vous la parole !
Vous souffrez d'un handicap ou vous avez parmi vos proches une personne handicapée ? Parlez-nous des progrès que vous attendez, de vos espoirs, de vos déceptions aussi.

Pour approfondir ce sujet : http://www.un.org


Pour vous joindre àl'action

signer cette pétition et surtout de la faire circuler autour de vous
SVP

http://www.mesopinions.com/Appui-a-la-Convention-relative-aux-droits-des-personnes-handicapees-et-son-Protocole-facultatif-petition-petitions-a75f6bfcedbeb47bc1c9afd5ad575f31.html

Et si vous êtes sur FACEBOOK, rejoignez nous sur :

http://apps.facebook.com/causes/122674?recruiter_id=9872910

Merci



lundi 1 décembre 2008

Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage



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Le 2 décembre, réagissons contre l'esclavage
Le 2 décembre 1949, l'Assemblée générale des Nations Unies adoptait la Convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui. C'est pourquoi la date anniversaire de cet événement a été choisie pour sensibiliser l'opinion au problème toujours actuel de l'esclavage.

Les formes de l'esclavage moderne

On serait tenté de croire que l'esclavage n'existe plus de nos jours. Or, s'il est vrai que l'esclavage systématique de populations entières tel qu'il a pu être infligé autrefois en Afrique n'existe plus, d'autres formes d'esclavage subsistent encore. De nombreux êtres humains, dépouillés de leurs droits les plus élémentaires, sont exploités et privés de liberté. La prostitution, le travail forcé, touchent malheureusement particulièrement les enfants.

Les racines du mal

L'esclavage est un concept qui s'appuie la plupart du temps sur une vision du monde raciste, justifiant l'asservissement d'êtres humains par d'autres êtres humains sur la base d'une hiérarchie des races. C'est pourquoi la lutte contre l'esclavage passe aussi par la lutte contre le racisme.

L'esclavage a existé dans de nombreuses civilisations. Ainsi dans l'Egypte des pharaons, dans la Rome antique, les travaux les plus durs étaient effectués par des personnes réduites en esclavages à la suite de guerres de conquête. La France a également asservi les populations de ses colonies en Afrique. De nombreuses voix se sont élevées contre l'esclavage depuis le XVIIIème siècle, comme celles de Montesquieu, Voltaire, Diderot...

C'est pourtant seulement en 1848 que l'esclavage a été aboli dans les colonies françaises.


Source: Dromadaire

dimanche 30 novembre 2008

Canada : les évêques accueilleront leurs confrères du Congo RDC

Une délégation de l’Église catholique du Congo RDC est attendue au Canada au début du mois de décembre. Ses membres rencontreront des représentants du gouvernement canadien afin de les convaincre d’intervenir dans le dossier du conflit qui dégénère de jour en jour au Nord-Kivu, en présence d'une impuissante MONUC. Dans un communiqué publié jeudi, les évêques canadiens rappellent le « cris de détresse et de protestation » de leurs confrères de la République démocratique du Congo devant la tragédie humanitaire qui a cours dans l’est et le nord-est de leur pays. « Un vrai drame humanitaire qui s’apparente à un génocide silencieux se déroule sous les yeux de tous », estiment-ils. Les évêques réclamaient en outre un accroissement de l’aide humanitaire en faveur des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants actuellement entassés dans des camps.
Depuis la fin du mois d’octobre, Développement et Paix de la Conférence des évêques du Canada recueille des dons afin que soient distribués des articles de première nécessité à 90 000 personnes déplacées dans le Nord-Kivu


Source : http://www.radiovm.com/Proximo/Nouvelles.aspx?/=6702

mercredi 26 novembre 2008

Succès : le secret d'Obama

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Yes we can.

Sans doute connaissez-vous ce slogan de Barack Obama,
44ème président des Etats-Unis d’Amérique.

Yes we can : oui, nous le pouvons.

Cette devise d’optimisme est l’une des clés du succès de cet homme qui a généré, en 2007, 4,2 millions de dollars, grâce à la vente de ses livres.

Et pourtant, Barack OBAMA a connu une enfance chaotique.
A l’âge de 2 ans il est abandonné par son père.
Plus tard, scolarisé à Hawaï, où il sera longtemps élevé par sa grand-mère blanche il sera le seul noir de sa classe ; il s’initiera au karaté afin d'être plus fort.

L’ascension de cet homme, né d’un père noir et d’une mère blanche, n’est pas dûe au hasard.
Elle est le fruit d’une attitude face à la vie et d’une méthode de pensée.

Barack Obama aurait pu se laisser accabler par les difficultés de la vie.
Au contraire, il a su faire des atouts de ses handicaps et, loin de lamenter, il s’est fixé de grands objectifs et s’est mis à l’œuvre pour les atteindre.

Cette victoire est donc, en plus d’une victoire sur l’échiquier politique des Etats-Unis d’Amérique, en plus d’une victoire de la reconnaissance des noirs en Amérique, une victoire du développement personnel d’un homme.

Nul ne sait aujourd’hui jusqu’où Barack Obama pourra pousser sa réussite à la présidence des Etats Unis, tant les obstacles et le contexte économique mondial s’annoncent difficiles.

Mais il certain que cet exemple de clairvoyance, de discipline et de ténacité forcent le respect.

Les principes et les techniques de ce succès méritent d’être connus de tous.

Vous les retrouverez sur le site « le secret d’Obama ».

Oui, vous le pouvez !

J. VEZ
Humaniste et passionné, il consacre ses loisirs à l'écriture d'articles sur la réussite et l'art de vivre.
Oui, vous le pouvez

Source : Contenu Gratuit / Succès

samedi 15 novembre 2008

LANCEMENT DE L'OBSERVATOIRE PANAFRICAIN SUR LES HANDICAPS (O.P.H.A.)

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Madame/Monsieur,

Nous avons l'honneur de vous faire du lancement des activités de L'OBSERVATOIRE PANAFRICAIN SUR LES HANDICAPS (O.P.H.A.)

Sa mission est de

1- de dresser et de faire connaître l'état des conditions de vie des personnes handicapées en Afrique, d'alerter l'opinion, les pouvoirs publics, les organismes et les organisations concernés, sur l'ensemble des manquements observés dans la mise en œuvre de la Convention relative aux Droits des handicapés de l'Organisation des Nations Unies (O.N.U.)

2- d'informer les personnes handicapées de leurs droits, et de soutenir leurs démarches pour les faire valoir,

3- de favoriser, de la façon qu'il juge appropriée, l'adoption de loi, règlements et autres mesures propres à garantir la défense de la personne et le respect des droits des personnes handicapées,

4- de favoriser, de la façon qu'il juge appropriée et dans le respect des droits fondamentaux et des libertés individuelles, la diminution des obstacles qui empêchent leur plein épanouissement et leur pleine participation à la vie communautaire, économique, culturel et autres.

5- d'utiliser son droit d'ester en justice pour la sauvegarde des intérêts essentiels de la personne handicapée et l'application des dispositions légales et réglementaires en cas de violation de leurs droits.



Si vous désirez vous joindre à cette action unique en son genre en Afrique, collaborer et oeuvrer à la RATIFICATION, LA MISE EN OEUVRE EFFECTIVE DE LA Convention relative aux Droits des handicapés de l'Organisation des Nations Unies (O.N.U.)

prière visiter :



http://esd-afrique.blogspot.com/ et prenez contact avec nous.



Par ailleurs, vous pouvez signer cette pétition , initiée à cet effet :

http://www.mesopinions.com/Appui-a-la-Convention-relative-aux-droits-des-personnes-handicapees-et-son-Protocole-facultatif-petition-petitions-a75f6bfcedbeb47bc1c9afd5ad575f31.html



Et si vous êtes sur FACEBOOK, rejoignez nous sur :



http://apps.facebook.com/causes/122674?recruiter_id=9872910



Merci



Signé : Thomas Léro TCHASSAO

jeudi 6 novembre 2008

LES CONGOLAIS DU CANADA DISENT NON À LA GUERRE EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Pour diffusion immédiate

ASSEZ, C’EST ASSEZ. PILLAGES, POPULATION DÉPLACÉE, AGRESSIONS ARMÉES ET VIOLS … LES CONGOLAIS DU CANADA DISENT NON À LA GUERRE EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO.

Montréal, le 5 novembre 2008 - La crise humanitaire dans le Nord-Kivu en RDC, qui est provoquée par une guerre injustifiée et imposée par le RWANDA, ne cesse de s’aggraver. Les images qui nous parviennent jour après jour de ce territoire témoignent de l’horreur innommable que vit la population. Cette guerre d’occupation et sans conscience jette sur la route de milliers de Congolais abandonnés à eux-mêmes.

Très préoccupés par le drame du Nord-Kivu, les Canadiens d’origine congolaise tiennent à informer les medias (presse écrite, journaux, radio, télévision) qu’une marche pacifique de protestation commune aura lieu à la Place du Canada (métro Bonaventure) ce samedi, 08 novembre 2008 à midi (12 h).

Le but de la manifestation est de soutenir la population de Goma abandonnée et de dénoncer le silence complice de la communauté internationale dont fait partie le Canada. Un mémo sera présenté à cet effet au Premier ministre du Canada, M. Stephan Harper, avec une copie au Secrétaire général de l’ONU, au Secrétaire de la Francophonie et au Président de l’Union européenne.

N.B. La journée de samedi est choisie par les présidents des communautés congolaises de toutes les villes canadiennes afin de faciliter la participation de la majorité des Congolais vivant au Canada.

Pour la Communauté congolaise de Montréal-Métropolitain

Jean Marie Mousenga

Président

lundi 3 novembre 2008

Offre d'emploi (4)

1. Offre d’emploi : directrice générale

Investissement Femmes Montréal (l’IFM), entreprise à but non lucratif, a pour mission de promouvoir et de développer l’entrepreneuriat au féminin, d’appuyer le démarrage et le développement d’entreprises.


Sommaire de l’emploi

La directrice met en place et gère l’ensemble des services et des activités liés à la promotion de l’entrepreneuriat féminin, à l’encadrement et à l’analyse financière des projets d’affaires de démarrage et de développement menés par des femmes, à la gestion d’un Fonds de l’entrepreneuriat féminin, à la formation et au réseautage selon un plan d’action annuel défini.


Exigences
Formation académique

· Diplôme universitaire de 1er cycle en administration des affaires, en gestion de projet ou en
· développement régional;
· Ou équivalence à la compétence.


Expérience de travail

· 5 années d’expérience pertinente dans une fonction de gestion.
· 2 années d’expérience en développement économique ou régional, ou comme agent de développement ou conseillère au développement des affaires


Connaissance

· De la réalité de l’entrepreneuriat féminin et de l’approche-conseil ;
· Des réseaux d’affaires et des ressources du milieu montréalais ;
· En analyse de projets, analyse financière, plan d’affaires et gestion d’entreprise ;


Aptitudes

€ Autonomie, maturité et initiative ;
€ Sens de l’organisation, de la planification et du suivi ;
€ Capacité d’analyse et de synthèse;
€ Habiletés de communication et de rédaction ;
€ Entregent, capacité de travailler avec le public ;
€ Capacité de travailler en développement de partenariat
€ Capacité à travailler avec une certaine pression ;
€ Capacité à travailler avec des femmes de diverses origines ;
· Esprit d’équipe
· Bonne capacité d’adaptation
· Disponibilité
· Connaissance fonctionnelle de l’informatique


Salaire

Entre 55 000 $ et 65 000 $, selon l’expérience et la politique salariale en place.

Toute personne intéressée devra faire parvenir son curriculum vitae avant 17h, le 15 novembre 2008 à :
Investissement Femmes Montréal
6323 rue St-Hubert, Montréal (Québec) H2S 2L9

Ou par courriel à info@compagnie-f.org.

Les candidatures seront traitées confidentiellement. Nous ne communiquerons qu’avec les personnes retenues pour une entrevue.
Téléphone : (514) 381-7333 Télécopieur : (514) 381-6481


2. Offre d’emploi : agent d’administration et de communication

L’ACEM a pour mission la lutte à la pauvreté et à l’exclusion par une approche novatrice : le crédit communautaire. L’ACEM accorde des prêts et du soutien technique à des personnes ou organismes qui n’ont pas accès au crédit pour le démarrage ou l’expansion de leur entreprise ou organisme.

ACEM recherche : Agent d’administration et de communication

Sous la supervision de la direction générale, l'agent(e) d’administration et de communication est responsable des tâches administratives courantes et des communications.


Les tâches comprennent :

· Travailler au fonctionnement général de l’ACEM
· Répondre aux demandes de renseignements présentées par téléphone, en personne ou par voie électronique ou acheminer ces demandes à la personne appropriée.
· Soutenir la logistique lors d’événements ou d’activités du l’ACEM
· Tenir et préparer des rapports à partir de dossiers concrets ou électroniques, d'inventaires, de listes d'envoi et de bases de données.
· Saisir à l'ordinateur, réviser, relire et finaliser la correspondance, les rapports, les relevés, les factures, les formulaires, les présentations et d'autres documents.
· Assurer la mise à jour des bases de données.
· Maintenir à jour des dossiers suivant le renouvellement des investissements :
Collaborer à la recherche de fonds de l’organisme.
· Voir à la mise à jour et à la diffusion des outils de promotion et de communication de l’ACEM.
· Gérer le site Internet et en faire la promotion.
· Supporter la directrice générale dans son travail.
· Toutes autres tâches connexes.


Exigences du poste :

· Une formation académique ou expérience pertinente en administration et communication ou autres domaines connexes
· Connaître le travail avec Internet
· Avoir une bonne capacité de communication, d’écoute et bon entregent;
· Avoir un excellent français parlé et écrit, anglais orale.
· Capacité de travailler seul(e) et en équipe
· Ouverture au multiculturalisme
· Capacité de travailler sous pression
· Connaissance des logiciels Word, Excel, Access, Publisher ou logiciel de mise en page
· Connaissance du Simple Comptable est un atout.
· Expérience, formation ou intérêt en développement économique communautaire est un atout.
· Connaissance du milieu de l'entrepreneuriat sur l'île de Montréal et expérience dans le milieu communautaire est un atout;

Durée de l’emploi : 26 semaines, possibilité de permanence.
Date d’entrée en fonction : le 1er décembre 2008
Salaires et avantages sociaux : 15 $ / heure; 35 heures

S.V.P. Envoyer C V avant le 15 novembre à 17h au 3680 Jeanne-Mance, Bur 319, Montréal, H2X 2K5.

Par télécopieur au (514) 843-6832 ou par courrier électronique à
info@acemcreditcommunautaire.qc.ca


3. Offre d’emploi : organisateur-trice communautaire

L’organisateur-trice communautaire de l'Association des locataires de Villeray (ALV) a des responsabilités de coordination et il/elle exerce ses fonctions en collégialité avec les autres membres de l’équipe de travail et les militant-e-s.


Tâches :

· Coordonner et assurer le service individuel d'information et d'éducation sur les droits des locataires ;
· Coordonner et, au besoin, assurer la préparation, la promotion et la réalisation d'ateliers d'information sur les droits des locataires ;
· Coordonner, animer et recruter des militantes et des militants, encadrer et aider les comités de travail de l'ALV ;
· Effectuer une partie de la représentation de l'association à toutes tables ou lieux où elle ou il est mandaté-e ;
· Soutenir et, au besoin, assumer la production de demandes de subventions ;
· Coordonner et, au besoin, assumer la promotion de l'organisme et les relations avec les médias ;
· Participer au Conseil d'administration de l'ALV, faire rapport des activités et des finances de l'Association et proposer des activités ou des réflexions au Conseil ;
· Autres tâches connexes (classement de la documentation, propreté du local, accueil des membres, etc.).


Exigences :

· Motivation à travailler pour un organisme de défense de droits ;
· Accord avec le droit social au logement ;
· Capacité de rassembler des gens et des groupes dans un projet collectif ;
· Expérience en organisation communautaire ou militante ;
· Bon sens de l’organisation ;
· Capacité de communication et de vulgarisation ;
· Bonne maîtrise du français écrit et parlé


Atouts :

· Connaissance d’une autre langue ;
· Bonne connaissance du milieu communautaire;
· Bonne connaissance de la loi du logement ;
· Expérience en demandes de subventions.

Début : Le 1er décembre 2008
Durée : Un an avec possibilité de permanence
Conditions : 30,118$/an. Semaine de 4 jours/32 hres.

Envoyez votre curriculum vitæ et une lettre d’intérêt à l’Association des locataires de Villeray (7378, Lajeunesse #213. Montréal, Québec, H2R 2H8. (alv@cooptel.qc.ca). Prière de ne pas téléphoner et de ne pas télécopier.
Envoyez votre candidature avant le mercredi 12 novembre 2008 à 17 h 00.
Seules les personnes retenues pour une entrevue seront contactées.

4. Offre d’emploi : directrice

Le Carrefour péri-naissance est une entreprise d’économie sociale qui offre aux familles divers services de soutien en périnatalité. Nous sommes à la recherche d’une personne pour combler le poste de direction.


Fonctions principales:

· Veiller au développement et à la viabilité de l’entreprise.
· Faire la promotion des services.
· Veiller à la satisfaction de la clientèle.
· Assurer la gestion financière et matérielle.
· Gérer les ressources humaines.
· Représenter l’entreprise au sein des tables de concertation et de diverses instances.
· Gérer les projets en partenariat et rédiger les rapports nécessaires.
· Assurer la gestion démocratique de l’organisme.
· Effectuer la recherche de financement.


Profil recherché :

· Leadership et esprit d’équipe.
· Sens des responsabilités et de l’organisation prononcé.
· Autonomie et esprit d’initiative.
· Intérêt pour la périnatalité.
· Habilités en communication orale et écrite.
· Bonne présentation et entregent.


Exigences :

· Détenir un BAC ou un DEC dans un domaine connexe.
· Posséder des notions comptables.
· Savoir utiliser les logiciels Word, Excel, Outlook, Explorer et Simple comptable.
· Avoir un an ou plus d’expérience dans un poste de gestion, de coordination ou de direction.
· Bien maîtriser le français écrit.
· Bilinguisme (un atout).


Conditions :

· Poste permanent à temps plein
· Horaire de travail de jour en semaine, occasionnellement en soirée et la fin de semaine.
· Lieu de travail: Saint-Eustache
· Date d’entrée en fonction: mi-novembre 2008.
· Rémunération: Selon la politique salariale. (Veuillez nous contacter pour en savoir plus.)

Seules les personnes retenues pour les entrevues seront contactées.

Veuillez faire parvenir votre c.v. avant le 7 novembre 2008.
a/s madame Dominique Bastenier, présidente du conseil d’administration par la poste, par télécopieur ou courriel.

509, chemin de la Grande-Côte
St-Eustache (Québec) J7P 1K5
Tél. : (450) 472-2555
Fax : (450) 472-2595
www.carrefourperinaissance.org
cpn.directrice@videotron.ca

dimanche 2 novembre 2008

L’ALLOWEEN A BOBO-DIOULASSO au Faso

L'imagerie qui entoure l'Halloween est largement un amalgame de la saison de l'Halloween elle-même (saison où les nuits deviennent de plus en plus longues par rapport au jour), d'un siècle ou presque de représentations artistiques (notamment dans les films américains), et une volonté mercantile de commercialiser ce qui a rapport au sombre et au mystérieux...

Lire la suite sur le blog de Irèene TAPSOBA:

http://tapsire.unblog.fr/

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mercredi 22 octobre 2008

Wade : la survie de la croissance économique est en Afrique(PAPIER D'ANGLE)

DAKAR, 8 octobre (Xinhua) -- Aux yeux du président sénégalais Abdoulaye Wade, la crise financière actuelle "ne peut trouver de solution dans le nord" et la survie de la croissance économique est en Afrique.

"La crise fiancière me renforce dans mes convictions. De toute façon, 1.000 milliards ou 10.000 milliards, la crise ne peut pas trouver sa solution dans le nord. On n'a jamais vu dans le monde une crise qui a été résolue de manière purement financière", s'est exprimé ainsi M. Wade sur les ondes de la radio RFI.

"Aujourd'hui, quand on voit tout cet argent qu'on va injecter, c'est pourquoi? Renflouer les banques. Cet argent vient de quelque part. Ca vient des budgets, les budgets, ce sont les populations. Et ça ne résoudra pas les problèmes de l'emploi, tant que ça ne débouche pas sur des investissements créateurs d'emplois", a expliqué mardi le chef de l'Etat sénégalais.

De toute façon, "le chômage va continuer à persister", a noté M. Wade. "C'est pourquoi ce système paraît un peu absurde. C'est la raison pour laquelle, même si on ne veut pas laisser les banques tomber, il faut cette ouverture de l'investissement ailleurs."

Le chef de l'Etat sénégalais a soutenu que la crise "sera limitée" pour l'Afrique, en affirmant qu'on ne lui fera pas croire qu'elle sera dangereuse pour le continent, même si chez lui (au Sénégal), "il y a des banques qui vont s'effondrer".

"La survie de la croissance du monde est en Afrique comme les Etats-Unis ont permis à l'économie mondiale de se développer, de connaître une croissance de longue durée depuis le 19e siècle, grâce à ses matières premières et à ses ressources humaines", a insisté Abdoulaye Wade, cité par l'agence de presse sénégalaise.

Il a en outre soutenu que "l'argent qu'il faut pour développer l'Afrique, ce n'est pas beaucoup par rapport à tout ce mouvement d'argent". Selon lui, la vérité est qu'il "n'y a pas la volonté politique".

"Nous n'avons pas le sentiment qu'on fait tout ce qu'il fait pour développer l'Afrique. Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'aide, parce que de toute façon quand on transfère de l'argent, de la France vers l'Afrique, l'argent vient bien de quelque part. ça vient des contribuables. Ce n'est pas nié mais quant à aller croire que le développement de l'Afrique, c'est une priorité pour les pays européens, ce n'est pas vrai", a encore dit le président Wade.

"Il n'y a pas une volonté véritable de développement. La volonté de développement, pour moi, serait réel si on appliquait un principe que j'ai annoncé dans le journal Le Monde il y a 2 ou 3 ans d'investissements budgétaires du nord vers le sud comme les pays développés le font quand ils ont des raisons. Et ce n'est pas de l'argent perdu", a-t-il fait savoir.

Il a précisé que c'est un "investissement très keynésien" qui va créer dans le sud des emplois et des infrastructures, en arguant que "cet argent sera partagé et les profits vont revenir aux pays du nord".

lundi 20 octobre 2008

Migrations - Festival de courts en ligne sur l'immigration

Radio Canada international présente
Migr@tions
Venir d'ailleurs, s'établir quelque part

Du 16 octobre au 3 décembre 2008
Découvrez 80 courts métrages et 10 balados de 22 pays sur le thème de l'immigration !
Sept semaines de rondes éliminatoires pour déterminer les Prix du public.
Écoutez, visionnez, votez et gagnez! Chaque semaine, 2 iPod à gagner parmi le public internaute.
www.rciviva.ca/migrations

Quarts de finale - du 16 octobre au 12 novembre
Demi-finales - du 13 au 26 novembre
Finale - 27 novembre au 3 décembre

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Cette semaine - Premier quart de final (du 16 au 22 octobre)

10 films en compétition en français
Aqui comienzan los Estados Unidos
Marie-Eve Tremblay - Canada/Mexique
Champs de guerre
Manar Idriss et Veronica Torres - Canada
La fleur de Jasmin
Daniel Chebani Chamssoudine - France / Mayotte
Le grand mélangement
Saël Gueydan-Lacroix et Frédéric Julien - Canada / USA
Moi, dans mon pays...
Jose Fuca - Canada
Mariage à la plage
Mohamed Amin - Belgique / Maroc
Marianne
Philippe Guez - France
Mon nom est Tuan
Nguyen-Anh Nguyen - Canada
La Paix Seulement
Helgi Piccinin- Canada
Unique parmi tant d'autres
Isabelle A. Girard - Canada

10 films en compétition en anglais
Asylum
Rumbi Katedza - Zimbabwe / Soudan
Border Crossing
Oscar Leon - États-Unis / Mexique
The Break
Luiza Cocora - Canada
Chino
Rogelio Sastre - Spain
The Deported
Mustaque Ahmed - Corée du Sud
Extranjero
Diego Sarmiento - États-Unis / Pérou
Hearts Suspended
Meghna Damani - États-Unis
The Lesson
Punam Kumar Gill - Canada
Split Horizon
Simon Trépanier et Abraham Lifshitz - Canada
The Taskmaster
Dominika Dittwald & Areta Lloyd - Canada

À vous de déterminer les 5 films dans chaque langues qui passeront en demi-finales!

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Merci de faire circuler la nouvelle!!
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L'équipe de Migr@tions
migrations@rcinet.ca
+ 514 597 5345

jeudi 9 octobre 2008

"CRISE FINANCIÈRE BOURSIÈRE MONDIALE: TOUCHERA, TOUCHERA PAS L’AFRIQUE?"



Par: A. Prola, Canada, 8 octobre 2008.
Source: L'Essor N°16297 du 2008-10-08. Synthèse de A O. Diallo.

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Elle pourrait obliger les Africains à reconsidérer leurs politiques d’investissement.

La crise financière qui fait bouillonner actuellement la haute finance mondiale touchera-t-elle ou non l’Afrique? La question titille en ce moment les milieux financiers africains En Afrique centrale, les responsables politiques de la zone franc se sont réunis, hier à Yaoundé, au Cameroun, d’abord au niveau des experts lundi, puis au niveau des ministres des Finances. Les pays producteurs de pétrole de la région inquiets de l’avenir de l’or noir ont pris part à cette réunion. Nos confrères de Radio France Internationale( RFI) ont également annoncé, hier que le volume du manque à gagner pour l’industrie pétrolière algérienne est évalué à plus de 15 millions de dollars, environ 6,75 milliards de Fcfa par jour. Mais, c’est le président Béninois, Bony Yayi, qui a sonné le premier, l’alerte devant le Conseil de Sécurité des Nations, réunis à New York, au siège de l’Institution mondiale. Dans son analyse, il a attiré l’attention des dirigeants du monde sur le risque de diminution de l’aide publique au développement (APD) à l’Afrique que la crise peut engendrer, au cas où elle perdurerait.

Aujourd’hui l’enjeu de la crise va au-delà de la simple APD. Elle hypothèque l’avenir même de nos produits d’exportation. Car, au rythme où l’on va, la poursuite de la crise financière peut entraîner le ralentissement de l’économie mondiale. Les risques de baisse de la demande des ménages sont incalculables, notamment la baisse de la consommation et la suppression d’emplois. Déjà aux États-Unis, 159000 emplois ont été supprimés, en France l’usine Renault prévoit la suppression de 100 000 emplois. Sur les marchés des matières premières, le ton est donné. Le vendredi dernier, l’or et le coton, deux nos principaux produits d’exportation, ont reculé sur les places boursières à New York et à Londres. Le premier, vendu à 820,15 dollars, environ 369 067,5 Fcfa l’once, a perdu environ 9% de sa valeur sur la semaine. Concernant le coton, le contrat pour livraison en décembre, contrat de référence, valait 58,81 cents la livre, contre 60,38 cents la livre le vendredi d’avant. (cf cours des matières premières). Par ailleurs, le manque de liquidité qui accompagne la crise financière oblige les investisseurs étrangers à revoir la copie de leur projets en direction du continent.

La crise pourra obliger aussi, les Africains à reconsidérer leurs politiques d’investissement à l’étranger. Avant, il suffisait d’acheter des Bons du trésor américains et des obligations européensnes pour se sentir à l’abri. Aujourd’hui, ce schéma est remis en cause. Il va falloir que les pays africains trouvent d’autres moyens de placer leur argent. Cette recherche devrait les conduire, par exemple à réflechir sur la création de fonds souverains dédiés à prendre des participations dans les grandes entreprises occidentales, asisatiques et africaines, notamment minières. En Afrique du Sud, le pays africain le plus intégré aux marchés financiers mondiaux, la bourse sud-africaine a souffert de la baisse des Bourses américaines et européennes.

Chute des cours des matières premières

Plusieurs analystes financiers maliens estiment que la diminution des APD est peu probable. Elle ne représente qu’une portion marginale (0,28 à 0,30 %) dans le budget des nations développées, contrairement à ce que beaucoup de gens peuvent imaginer. Mais il faut craindre l’effet d’entraînement qu’elle peut engendrer sur l’outil de production des pays développés, principaux consommateurs de nos produits d’exportations. Selon les experts maliens, la crise financière peut facilement se muer en crise économique entraînant le ralentissement de l’activité économique. La conséquence immédiate d’un tel cas de figure sera la chute des cours de nos matières premières. Ce scénario se dessine à l’horizon. Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn a exclu l’idée, selon laquelle les pays en développement ou émergents échapperont aux conséquences de la crise financière et bancaire qui secoue les pays développés. “Je ne crois pas à cette thèse (du découplage nord-sud). L’ensemble du monde aujourd’hui est globalisé et les conséquences de la crise financière se feront sentir partout, avec un décalage et pas obligatoirement par l’intermédiaire du monde financier”, a-t-il averti.

Le monde assiste à un “ralentissement de la croissance un peu partout”. Mais dans certains pays en développement, notamment en Afrique ou en Amérique latine, “les conséquences peuvent être extrêmement graves pour les populations. Car elles peuvent être à l’origine de famine, de malnutrition des enfants”, a expliqué D. Strauss-Kahn. Le vote du plan de sauvetage de 700 milliards de dollars du gouvernement américain par la Chambre des représentants n’a apparemment rien changé. Les places boursières restent encore peu réceptives à la proposition de l’Administration Bush. Sur le continent européens, les effets dominos de la crise font des ravages. Les faillites des banques se sont succédées, durant le week-end dernier, obligeant les dirigeants des quatre puissances de l’Union Européenne, France, Italie, Grande Bretagne, Allemagne à prendre des mesures urgentes pour parer arrêter la gangrène. La dernière faillite a concerné la banque de garantie en Allemagne, Hypo Real Estate (HRE), montrant les limites du système financier allemand, jusque-là considéré comme invulnérable.


Source : http://www.diastode.org/Echos/invit10237.html

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lundi 6 octobre 2008

AFRIQUE Faire de la diaspora un levier du développement

L’Afrique peut et doit tirer grand profit de sa diaspora dispersée un peu partout à travers le monde.

Le drame, c’est qu’on ne mesure pas toujours sa force ni ses atouts, et plus grave, on la néglige parfois. On a beaucoup plus recours à elle quand il s’agit de collecter son épargne. Pourtant, la contribution des Africains de l’étranger à la construction de leurs pays respectifs peut se révéler bien plus importante qu’elle le paraît.

Dans certains pays, elle si palpable qu'elle se passe de commentaire. A l’image du Mali dont la forte communauté vivant à l’étranger représente une plus-value considérable.

Il ne fait aucun doute que bien encadrée, organisée et soutenue, la diaspora africaine peut faire des merveilles. Mais combien d’intellectuels et d’hommes d’affaires africains, établis loin de chez eux, brûlent d'envie de faire bouger leur pays d’origine, guidés par le désir de se montrer utiles à leur patrie ?

Hélas, certains ne sont pas malheureusement pas toujours aidés dans leur projet, leur pays d’origine se révélant parfois incapable de créer les conditions d'un investissement.

En tout état de cause, ces genres de financements parallèles pourraient être très utiles à la bonne santé des économies africaines, et les investissements colossaux injectés chaque année en Afrique par ses propres fils, devraient pouvoir contribuer à transformer le visage de quelques nations et à améliorer leur bien-être.

La France a du reste si bien perçu l’enjeu qu’elle a permis à sa diaspora d'être représentée à une haute institution de la République comme le Sénat.

Là-bas, la diaspora compte et on le lui fait savoir. Si l'utilité de toute diaspora n’est plus à démontrer, surtout quand elle concentre une forte communauté de personnes, son importance se ressentira davantage avec la sévère crise financière qui frappe l'Occident et qui est à présent aux portes de l’Afrique.

Pourquoi donc continuer de nier la réalité ? Pourquoi continuer à tenir la diaspora pour quantité négligeable, alors qu’elle a sa place dans l’édification de toute nation ?

Pour le continent noir plus particulièrement, qui court depuis des décennies après son développement, la diaspora doit être un véritable levier du développement.

En cela, les ambassades devraient jouer pleinement leur rôle en termes de points de ralliement des compatriotes, et mettre en place une véritable politique qui tende à cadrer les énergies, à rassembler toutes les forces créatives dans le seul intérêt de la patrie.

Pour ce qui est du Burkina , ce pays enclavé qui tire l’essentiel de ses revenus des droits de douane, et qui reste dépendant de la générosité du ciel, une diaspora dynamique, mieux organisée et au regard sans cesse tourné vers la mère patrie devrait se présenter comme une aubaine.

L’Etat devrait dans ce sens travailler à l’accompagner davantage, à mieux la valoriser et surtout, à lui donner le sentiment qu’elle est suivie et soutenue. Celle-ci ne devrait pas être perçue comme une force endormie et oubliée quand se présentent les grands enjeux.

Cheick Beldh’or SIGUE
Les Editions Le Pays - Burkina Faso
Quotidien Indépendant d'Informations Générales du Burkina
Journal numéro 4215 du 03/10/2008


Rubrique : Sur la braise

mercredi 1 octobre 2008

PÉTITION À SIGNER ET À FAIRE CILCULER AUTOUR DE VOUS , SVP


APPUI À LA RATIFICATION et à la mise en oeuvre effective DE LA CONVENTION relative aux droits des personnes handicapées et son Protocole facultatif


http://www.mesopinions.com/detail-petition.php?ID_PETITION=a75f6bfcedbeb47bc1c9afd5ad575f31

Nous vous remercions infiniment

Lero

samedi 27 septembre 2008

CONVENTION relative aux droits des personnes handicapées

APPEL AUX DÉCIDEURS POLITIQUES AFRICAINS EN FAVEUR DE LA RATIFICATION ET LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE DE LA CONVENTION relative aux droits des personnes handicapées et son Protocole facultatif

Environ 10 pour cent de la population, soit 650 millions de personnes, vivent avec un handicap. Ils constituent la plus large minorité au monde.
D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce chiffre est en augmentation, suite à la croissance de la population, aux avancées médicales et au processus de vieillissement.
Dans les pays où l’espérance de vie est de plus de 70 ans, chaque individu passera en moyenne huit ans ou 11,5 pour cent de sa vie à vivre avec un handicap.
Quatre-vingt pour cent des personnes handicapées vivent dans les pays en développement, d’après le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Cette phrange importante de la population rencontre une myriade d’obstacles physiques et sociaux qui :
●les empêchent de recevoir une éducation
●les empêchent de trouver du travail, même quand elles sont parfaitement qualifiées
●les empêchent d’avoir accès à l’information
●les empêchent d’obtenir des soins de santé adéquats
●les empêchent de se déplacer
●les empêchent de s’intégrer et de se faire accepter.
Afin de renverser cette tendance , qui prend des dimensions inquiétantes , un Comité de l'Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (O.N.U.), a adopté une convention internationale pour la protection et la promotion des droits des handicapés, après cinq ans de négociations.
Cette Convention est entrée en vigueur le 3 Mai 2008.
Malheureusement , malgré cette avancée majeure que nous saluons , on remarque que :
○ plusieurs pays ne l’ont pas encore ratifié
○ le chemin à parcourir pour la mise en œuvre effectice de cette Convention reste encore long.

Considérant que cette cause n’est pas l’affaire exclusive des personnes vivant avec un handicap ,
ENVIRONNEMENT & SANTÉ & DROITS HUMAINS EN AFRIQUE (E.S.D.-AFRIQUE)
Lance un appel présent afin que tous les décideurs politiques fasse leur , cette cause et prennent les dispositions qui s’imposent pour créer le cadre juridique pouvant favoriser la mise en œuvre effective de la convention relative aux droits des personnes handicapées et son Protocole facultatif.

E.S.D.-AFRIQUE vous invite à vous joindre à cette action en signant le document que nous présenterons , en temps et lieux , à nos élus dans différents pays.

Montréal le 22 Septembre 2008

ESD-AFRIQUE
http://esd-afrique.blogspot.com/
esd.afrique11@gmail.com

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jeudi 25 septembre 2008

« Du Rwanda au Darfour : l’œuvre des Casques bleus, la part des médias »

L’'Université de Montréal dans le cadre du Mois des diplômés
accueillera le 14 octobre prochain l'honorable Roméo A. Dallaire,
lieutenant-général à la retraite et sénateur qui s'entretiendra avec
le journaliste et vice-président monde de Reporters sans frontières,
François Bugingo. Cette discussion croisée s’intitule « Du Rwanda
au Darfour : l’œuvre des Casques bleus, la part des médias »
Activité gratuite. Détails et réservation en ligne, sur le site
http://www.moisdesdiplomes.umontreal.ca/

dimanche 21 septembre 2008

DIASPORA AFRICAINE: COMMENT EN TIRER LE MEILLEUR PROFIT ?


LE CAMEROUN ET SON POTENTIEL DE COMPETENCES AU SEIN DE LA DIASPORA : COMMENT EN TIRER LE MEILLEUR PROFIT ?
Par : Guy Pascal ZAMBOU,
Directeur AfriExperts International, Canada
Consultant

A l’instar de nombreux pays d’Afrique, le Cameroun regorge dans divers pays occidentaux un potentiel de ses talents et « cerveaux » qui ont décidé de s’y établir de manière ponctuelle ou définitive. Le phénomène revêt à l’heure actuelle des proportions importantes et parfois dramatiques, car l’on assiste à un exode massif de l’élite intellectuelle camerounaise qui choisit la destination de l’Europe ou de l’Amérique du nord, en quête d’une vie meilleure ou d’opportunités professionnelles intéressantes. Et du coup, face aux enjeux de développement qui interpellent le pays, cette situation le prive des ressources humaines vitales dont il a besoin pour promouvoir son essor tant sur les plans politico-économique que social.

Concernant l’Afrique dans son ensemble, le phénomène y est notoire et quelques chiffres permettent d’en mesurer l’ampleur : Selon l’Office International pour les Migrations (OIM), près de 20.000 africains hautement qualifiés quittent chaque année l’Afrique vers les pays du Nord, plus attractifs en matière de salaires et de niveau de vie. Cette fuite de cerveaux coûterait environ 4 milliards de dollars par an au continent, les gouvernements et les entreprises étant contraints de faire appel aux experts internationaux pour compenser les départs. La mobilité des compétences et la difficulté à suivre leurs trajectoires dans le temps et dans l’espace sont toutefois des facteurs qui ne permettent pas de fournir des chiffres qui reflètent de manière précise la réalité de la fuite des cerveaux africains.

Dans le contexte camerounais le constat est patent, et une approche reposant sur une analyse socio-historique de la « fuite des cerveaux » permet d’indiquer que ce phénomène y constitue un fait social contemporain, une réalité dont il est impératif que le gouvernement camerounais et sa diaspora en mesurent l’importance. Ainsi, en prenant conscience du problème et en essayant de comprendre pourquoi de plus en plus des « cerveaux » quittent le pays, pourquoi ceux qui partent sont moins enclins à retourner, et pourquoi ceux qui restent veulent partir, etc., les pouvoirs publics et les différents acteurs nationaux et internationaux s’offriraient des indicateurs qui les aideraient à mieux gérer ce potentiel que l’on nomme « Diaspora qualifiée ».

Ceci est d’autant plus un impératif qu’en raison du potentiel humain et économique qu’elle représente, la diaspora est de plus en plus perçue comme une entité plus à même d’impulser au niveau du Cameroun une nouvelle dynamique par rapport aux perspectives de développement durable du pays. Ses capacités d’organisation et de mobilisation constituent à cet égard des atouts considérables. Et parce qu’elles sont conscientes de l’ampleur des défis à relever, des élites camerounaises de la diaspora s’organisent, et on les voit engagées en permanence dans des analyses/réflexions sur les problèmes sociaux et politico-économiques du Cameroun qu’elles s’efforcent de rendre intelligibles. Au travers de plusieurs initiatives qui s’inscrivent dans une logique patriotique à l’égard de leur pays d’origine, elles entendent ainsi jouer un rôle majeur en tant que partenaires privilégiés du gouvernement camerounais, des entreprises nationales et des institutions internationales dans les processus de prises de décision et de mise en œuvre de divers projets de développement au Cameroun. Au Canada par exemple, la mobilisation des camerounais autour des différentes associations, d’organisations non gouvernementales, de réseaux d’experts, etc. sont des exemples symboliques de cet engagement.

LE FLUX DES COMPETENCES CAMEROUNAISES VERS L’OCCIDENT: UNE RELECTURE SOCIO-HISTORIQUE

D’après la littérature consacrée à la mobilité des compétences africaines de manière générale, il faut remonter aux années 1950-60 pour comprendre comment la tendance a évolué et quelles en ont été les caractéristiques.

Pour le Cameroun, les années 1960 correspondent à une période où le pays est dans une dynamique de modernisation et de reconstruction à la suite de la proclamation de son indépendance. A l’image d’autres pays africains qui sont en manque de cadres appelés à occuper des postes de direction dans diverses administrations, le pays entreprend d’assurer la formation de ses ressources humaines et envoie nombreux de ses étudiants se former ou se perfectionner dans le universités des pays du Nord. En se retrouvant dans plusieurs institutions universitaires et centres de recherches en France, en Angleterre, etc…, ces ressortissants camerounais ont un seul objectif en tête : Recevoir la formation nécessaire et rentrer au bercail valoriser les enseignements reçus. A cette époque, la détermination de retour est tellement forte que ne résisteront à cette tentation que celles des élites qui craignaient pour leur sécurité en raison de leur militantisme et de leurs idéologies contre le pouvoir en place au Cameroun.

A partir des années 1980-90, la réalité de la fuite des cerveaux camerounais commence à se manifester, marquant une rupture qui découle du décalage observé entre les attentes de l’élite intellectuelle expatriée et les capacités du pays à continuer à absorber leurs compétences. Au fil des ans, la fascination que va susciter chez ces intellectuels l’occident va s’amplifier à la faveur d’un certain nombre de faits :

A partir de la fin des années 1980 en effet, survient au Cameroun une crise économique sans précédent qui va se caractériser sur le plan social par une dégradation accrue des conditions de vie. Dans ce contexte de crise, la mise en œuvre des Programmes d’Ajustements Structurels (PAS) qui auront pour corollaires les privatisations, la liquidation de certaines sociétés publiques, la réduction des effectifs à la fonction publique, le désengagement de l’Etat des secteurs productifs, etc., vont contraindre de nombreuses personnes actives au chômage, et plonger de nombreux jeunes diplômés sortis des universités et des grandes écoles dans le désespoir (de retrouver un emploi), situations qui inciteront bon nombre d’entre eux à quitter leur pays pour espérer trouver des meilleures conditions ailleurs. En outre, l’accroissement du taux de chômage, la baisse drastique des salaires des fonctionnaires, et la dégradation des conditions de travail vont contribuer à faire partir du pays de nombreux médecins, ingénieurs, enseignants et autres cadres hautement qualifiés. Au même moment, ceux qui étaient déjà partis ne voudront plus retourner, multipliant dans leurs pays d’accueil des formations et accumulant des diplômes dans l’espoir que le « choses changeront » avant qu’ils ne prennent le chemin de retour, ou trouvant différentes astuces pour prolonger et conforter leur séjour à l’étranger.

Et même ces dernières années, l’on remarque malheureusement que des élites qui ont décidé de retourner mettre en valeur leurs compétences au service du Cameroun y font face à un problème « d’acculturation ». Ainsi, on les voit éprouver un choc culturel à leur retour parce qu’elles sont restées longtemps déconnectées des réalités de leur pays. En raison de la crise de certaines valeurs et de la prépondérance des problèmes inhérents à la mauvaise gouvernance et aux multiples carences dans l’organisation et le fonctionnement de certaines institutions publiques, ces élites ont par exemple du mal à céder à la corruption qui gangrène le pays, à supporter la gabegie, les lourdeurs administratives et une certaine anarchie dans la gestion des ressources du pays, etc. Dans certains cas, des élites (fonctionnaires) sont frustrées de voir leurs compétences ignorées une fois qu’elles retournent dans leurs administrations d’origine. Dans d’autres cas, elles ont du mal à supporter que des équipements minimums (ordinateurs ou matériels de recherche par exemple) ou un environnement de travail « acceptable » ne leur soient pas accessibles dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions.


QUELLES LECONS EN TIRER ?

Les faits susmentionnés sont loin d’être exhaustifs, et face aux enjeux de développement qui interpellent à l’heure actuelle le Cameroun, il nous semble pertinent d’envisager plus que jamais, des « changements » profonds qui devraient être opérés pour que le pays puisse tirer le meilleur profit de ses ressources humaines hautement qualifiées qui sont actuellement dispersées et exploitées aux quatre coins du monde, une démarche qui pourrait s’avérer efficace selon deux approches :



- Inverser le flux migratoire des compétences camerounaises: Promouvoir le retour physique et l’insertion professionnelle de l’élite expatriée

L’actualité récente montre que dans de nombreux pays dont ceux nouvellement industrialisés comme la Corée du Sud ou Taiwan, le déploiement des systèmes nationaux de recherche et la croissance économique dont ces pays ont bénéficié ces trois dernières décennies ont favorisé le retour massif des élites expatriées qui se sont installées dans leurs pays en travaillant dans leurs spécialités « sans avoir à redouter la dégradation considérable de leurs conditions d’existence » (Gaillard A M et Gaillard J, 2002). Depuis plusieurs années, l’Office International pour les Migrations (OIM) et Le PNUD à travers son programme TOKTEN (Transfer Of Knowledge Through Expatriate Nationals) sont deux organismes qui inscrivent leurs actions dans la logique d’une telle approche, et financent des projets d’aide au retour de migrants qualifiés dans leurs pays d’origine.

Dans les pays comme le Cameroun, l’amorce du flux du retour des compétences tarde à être véritablement effectif, les conditions économiques et socioprofessionnelles minimales n’étant pas garanties. Par ailleurs, diverses mesures engagées sur le plan institutionnel pour promouvoir la bonne gouvernance et l’amélioration des conditions de vie et de travail des camerounais n’ont que très peu d’effets positifs, et les manifestations de retour observées actuellement de la part de l’élite expatriée sont d’ordre affectif, et répondent le plus souvent à un besoin de rapprochement familial, de retour aux sources.

- Savoir gérer les ressources de la diaspora :

• Promouvoir des pôles scientifiques et techniques
A défaut d’assurer le retour physique massif de leurs élites expatriées, une autre approche pour le Cameroun consisterait à développer avec le soutien de ces élites, des réseaux scientifiques et techniques qui favoriseraient à terme le développement du pays, et dans une certaine mesure le retour de nombreux professionnels. De l’avis des experts, « l’idée de réseau se fonde sur le fait que la présence de ces nationaux à l’étranger est bénéfique en soi car elle doit permettre, d’une part, de jeter les bases d’un réseau de veille et d’information scientifique et technique, et d’autre part, contribuer à l’internationalisation et au renforcement des communautés scientifiques et techniques nationales grâce à la re-connexion des élites autour d’intérêts communs avec les institutions nationales et les collègues des pays d’origine (Meyer et al, 1997), cité par Gaillard & Gaillard (2002).
Afin de garantir la réussite d’une telle approche, la volonté politique et les moyens financiers nécessaires à dynamiser les réseaux devraient être très indispensables.

• Etablir des partenariats entre les institutions camerounaises locales et les élites de la diaspora

Dans le cadre des mandats précis, l’Etat, les entreprises, les instituts de formation, etc. pourraient solliciter l’expertise des membres de la diaspora pour des missions ponctuelles au Cameroun. Le gouvernement camerounais pourrait également associer la diaspora à la définition, à l’élaboration et à la mise en œuvre des différentes politiques de développement.

• Etablir des connexions entre les réseaux de la diaspora et les partenaires locaux

Des individus et des réseaux de la diaspora organisés en associations, ONGs et autres groupes communautaires pourraient être impliqués à travers diverses formes de connexions avec des partenaires camerounais dans la gestion des projets de développement à caractère socio-économique, dans la réalisation d’œuvres socio-éducatives ou dans la mise en œuvre de divers projets communautaires au cameroun. L’initiative de l’OIM à travers son programme MIDA (Migrations pour le Développement de l’Afrique) lancé en 2001 est louable à cet effet, car elle favorise la circulation des connaissances et l’échanges des savoir-faire, et programme pour les migrants qualifiés des séjours de courtes durées dans leurs pays d’origine dans le cadre des missions répondant à un besoin précis.

• Canaliser les fonds de la diaspora et favoriser les investissements au Cameroun
Ces dernières années, l’importance des fonds en provenance de la diaspora est telle que des mesures institutionnelles spéciales doivent être prises à l’échelle du Cameroun afin de créer un cadre propice aux investissements et à la mise en œuvre des divers projets en provenance de la diaspora.


ETUDE DE CAS : AFRIEXPERTS COMME EXEMPLE DE CONTRIBUTION A LA
MOBILISATION DE L’EXPERTISE DE LA DIASPORA

Contribuer à l’épanouissement socioprofessionnel des africains vivant hors de leurs pays, et faire en sorte que leurs talents et compétences profitent à la fois à leurs pays de résidences et à l’Afrique, telle est la vision de AfriExperts International.

Créée dans le but de valoriser le potentiel des compétences de la diaspora africaine établie en occident et particulièrement au Canada, AfriExperts est un Bureau d’études et d’expertise conseils d’envergure internationale, qui offre une gamme de services variés dans les domaines du développement international (suivi, évaluation des projets de développement, analyses des politiques, …), des services financiers (fiscalité, comptabilité, gestion d’entreprises,…), des technologies de l’information, de l’ingénierie, etc….

A travers sa Division du Développement International (DDI), AfriExperts est idéalement positionné pour réaliser des études et divers mandats orientés prioritairement vers l’Afrique, en collaboration avec des partenaires que sont les institutions gouvernementales, les entreprises, les organismes de coopération, les organisations internationales, les ONGs, les institutions de formation et de recherche, des particuliers, etc.

Le volet « Recherche » occupe également une place au cœur des missions de l’entreprise, compte tenu de l’enjeu fondamental que représente désormais l’implication active des africains de la diaspora dans la recherche des solutions à leurs préoccupations d’intégration socioprofessionnelle dans le pays d’accueil d’une part, et dans diverses réflexions sur les problématiques de développement de leurs pays d’origine d’autre part.

Ses activités s’appuient sur la formation de haut niveau, les connaissances de terrain et les compétences de son vaste réseau de consultants africains qui jouissent d’une excellente notoriété pour réaliser les missions qui leur sont confiées en rapport avec leurs différents champs d’expertises.


Pour en savoir plus :
www.afriexperts.com;
info@afriexperts.com,
Tél. (+1)5147501260,
Fax : (+1)5147501249


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jeudi 18 septembre 2008

LE NÈGRE...

Citation 1:
Le Nègre ignore que ses ancêtres, qui se sont adapatés aux conditions matérielles de la vallée du Nil, sont les plus anciens guides de l’humanité dans la voie de la civilisation ; que ce sont eux qui ont crée les Arts, la religion (en particulier le monothéisme), la littérature, les premiers systèmes philosophiques, l’écriture, les sciences exactes (physique, mathématiques, mécanique, astronomie, calendrier...), la médecine, l’architecture, l’agriculture, etc. à une époque où le reste de la Terre (Asie, Europe : Grèce, Rome...) était plongé dans la barbarie.
Cheikh Anta Diop
Alerte sous les tropiques, Présence Africaine 2006, p. 48

Citation 2:

Nous aspirons tous au triomphe de la notion d’espèce humaine dans les esprits et dans les consciences, de sorte que l’histoire particulière de telle ou telle race s’efface devant celle de l’homme tout court. On n’aura plus alors qu’à décrire, en termes généraux qui ne tiendront plus compte des singularités accidentelles devenues sans interêt, les étapes significatives de la conquête : de la civilisation par l’homme, par l’espèce humaine tout entière
Cheikh Anta Diop
Antériorité des civilisations nègres, Présence africaine, 1967, page 280

Citation 3:
Ainsi l’impérialisme, tel le chasseur de la préhistoire, tue d’abord spirituellement et culturellement l’être, avant de chercher à l’élimener physiquement. La négation de l’histoire et des réalisations intellectuelles des peuples africains noirs est le meurtre culturel, mental, qui a déjà précédé et préparé le génocide ici et là dans le monde.
Cheikh Anta Diop
Civilisation ou Barbarie, Présence Africaine, Paris, 1981, page 10

Citation 4:
Notre union ne doit connaître aucun climat, aucune frontière ou nationalité.(...), il faut que les noirs du monde entier pratiquent une foi, celle de la confiance en eux-mêmes, avec un dieu, un but, un destin.
Marcus Garvey
Philosophy and Opinions Part II p415-416

Citation 5:
Aucun peuple du monde qui vit aujourd’hui n’ignore ou feint d’ignorer son passé, son histoire. Tout peuple du monde qui vit aujourd’hui vit avec sa mémoire culturelle. Il est nécessaire et utile de connaître son histoire, l’évolution culturelle de son peuple, dans le temps et dans l’espace, pour mieux saisir et comprendre le progrès incessant de l’humanité, y contribuer aussi, en toute lucidité et responsabilité.
Théophile Obenga
La géométrie egyptienne. L’Harmattan / Khepera, Paris, 1995 p. 14

Citation 6:

La démarche africaine, en interrogeant le passé africain, des origines à nos jours, est celle-ci : connaître par soi-même tout son passé (glorieux ou non) sur toute l’étendue du continent africain, évaluer les accomplissements par les ancêtres, étudier leurs succès et leurs échecs, leurs valeurs et leurs idéaux, comprendre philosophiquement et économiquement la traite négrière (le plus grand crime contre l’humanité commis par l’Europe entière), rechercher l’unité, la solidarité et l’intégration africaine, bâtir la Renaissance Africaine dans le contexte global du monde d’aujourd’hui.
Théophile Obenga
Le sens de la lutte contre l’africanisme eurocentriste, p. 51

Citation 7:

Le problème de fond, pour Cheikh Anta Diop, est celui de la mesure du temps historique et culturel des peuples noirs d’Afrique, depuis l’Antiquité. Et cette temporalité historique africaine est "liée" au temps global de la civilisation humaine depuis les génèses de l’humanité, précisement en Afrique, avec les Australopithèques. L’Afrique n’est pas seulement "reliée" au temps de la civilisation humaine, mais encore, et plus, l’Afrique est au début même de ce temps historique et culuturel qui est aujourd’hui "universellement" accessible au niveau de l’histoire générale de l’humanité. Autrement dit, l’humanité actuelle n’a pas d’autres origines biologiques, historiques et culturelles que celles des anciens mondes paléontologiques des tout premier Homo qui ne se rencontrent prioritairement que sur le sol africain.
Théophile Obenga
Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphynx p199-200 ; Ed. Présence Africaine et Khepera

Professeur Obenga a la Radio RFI
première partie
http://www.rfi.fr/francais/radio/editions/072/edition_48_20060207.asp
deuxième partie
http://www.rfi.fr/francais/radio/editions/072/edition_48_20060208.asp


Citation 8:
Jean Philippe Omontunde, www.Africamaat.com
Il a été construit un imaginaire négatif en Europe vis à vis des Noirs, pour justifier l’entreprise coloniale et néo-coloniale. Les jeunes se rendent de plus en compte de la nocivité de tels affirmations sans fondement. Il faut relever le défis et changer cet imaginaire nocif pour bâtir une nouvelle humanité. Et cela reste la mission des hommes et des femmes de bonne volonté, peu importe leur origine. L’école est l’un des tous premiers chantiers mais pour le moment, c’est une forteresse !

Citation 9:

Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente.(...) Le fait est que la civilisation dite "européenne", la civilisation "occidentale", telle que l’ont façonnée deux siècles de régime bourgeois, est incapable de résoudre les deux problèmes majeurs auxquels son existence a donné naissance : le problème du prolétariat et le problème colonial ; que déférée à la barre de la "raison" comme à la barre de la "conscience", cette Europe-là est impuissante à se justifier ; et que, de plus en plus, elle se réfugie dans une hypocrisie d’autant plus odieuse qu’elle a de moins en moins chance de tromper.
Aimé Césaire
Discours sur le colonialisme, Présence Africaine p.7


Citation 10:
"Les conditions d’un vrai dialogue scientifique n’existent pas encore dans le domaine si délicat des sciences humaines, entre l’Afrique et l’Europe. En attendant, les spécialistes africains doivent prendre des mesures conservatoires. Il s’agit d’être apte à découvrir une vérité scientifique par ses propres moyens en se passant de l’approbation d’autrui, de savoir conserver son autonomie intellectuelle jusqu’à ce que les idéologues qui se couvrent du manteau de la science, se rendent compte que l’ère de la supercherie, de l’escroquerie intellectuelle est définitivement révolue, qu’une page est tournée dans l’histoire des rapports intellectuels entre les peuples et qu’ils sont condamnés à une discussion scientifique sérieuse, non escamotées, dès le départ."
Cheikh Anta Diop

Citation 11:
Nous n’avons besoin de personne pour fixer les règles des combats que nous allons livrer. Nous devons étudier la nature du combat en question, étudier l’ennemi, étudier ce qui se joue contre nous, et ensuite dresser un plan de bataille et mettre au point une stratégie. Alors, on obtiendra des résultats. Mais tant qu’on permettra à un tiers de venir nous dire ce que nous devons faire - et ces gens là n’ont jamais qu’un mot à la bouche : non-violence... paix...il faut aimer tout le monde... mon dieu, pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. Tant qu’on aura droit à ce genre de sornettes, on n’aboutira jamais à rien.
Malcolm X
Derniers discours, p.138

Citation 12:

La prise de conscience de l’histoire est un double acte :
(a) acquérir une conscience de plus en plus aïgue de la profondeur historique du monde tel qu’il a vécu ;
(b) et aussi, corrélativement, acquérir une conscience de participer à l’histoire, de faire l’histoire. La conscience historique est de l’ordre de l’éveil, de la possibilité de choix, c’est-à-dire, en bref, de l’ordre même de la liberté.
Les "accidents" de l’histoire (traite négrière, colonisation, traumatismes économiques, politiques, culturels, psychologiques) ont rendu le peuple africain noir amnésique : la mémoire historique collective du peuple africain a été atteinte, profondément.
Cheikh Anta Diop a entrepris une oeuvre fondamentale pour la restauration de la conscience historique africaine.
Théophile Obenga
Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx, Présence Africaine/Khepera, p.359

Citation 13:

Nous les Africains d’outre-mer avons une conscience aiguë de la nécessité de recouvrer l’Afrique. Il s’agit là d’une connexion historique que l’on ne doit pas prendre à la légère, l’Afrique peut se sauver grâce à cette idéologie panafricaine. De tous les continents, l’Afrique est souvent apparue comme totalement déconcertée par ses enfants, semés de par le globe. Ceci est dû en grande partie à l’état de confusion dans lequel les enfants de l’Afrique eux-mêmes se trouvent. Souvent détachés et isolés de l’Afrique, nous assumons une nouvelle identité, et sommes doublement perdus, zombies au milieu de villes de pierres et d’acier dans les Amériques. Et pourtant, il est impératif que l’Africain en Colombie, l’Africain au Brésil, l’Africain en Guadeloupe, et l’Africain à la Jamaïque soient inclus dans le projet de l’Afrique. De même que l’européen australien qui vit à des centaines de kilomètres de l’Europe participe au projet culturel européen, l’Africain doit faire partie du projet culturel de l’Afrique, que ce soit à Cuba, ou aux Etats-Unis, à Haïti, ou au Nicaragua, en Martinique, au Mexique ou en Guyane.
Molefi Kete Asante
L’Afrocentricité, Ed. Menaibuc 2003, p.185

Citation 14:

L’Égypte est au reste de l’Afrique Noire ce que la Grèce et Rome sont à l’Occident. Les nouvelles Humanités Africaines devront s’édifier sur les soubassements de l’antique culture pharaonique. L’égyptien ancien et le méroïtique devront remplacer le latin et le grec dans les programmes.
Cheikh Anta Diop

Citation 15:

Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente.(...) Le fait est que la civilisation dite "européenne", la civilisation "occidentale", telle que l’ont façonnée deux siècles de régime bourgeois, est incapable de résoudre les deux problèmes majeurs auxquels son existence a donné naissance : le problème du prolétariat et le problème colonial ; que déférée à la barre de la "raison" comme à la barre de la "conscience", cette Europe-là est impuissante à se justifier ; et que, de plus en plus, elle se réfugie dans une hypocrisie d’autant plus odieuse qu’elle a de moins en moins chance de tromper.
Aimé Césaire
Discours sur le colonialisme, Présence Africaine p. 7

Citation 16:

En disant que ce sont les ancêtres des Nègres, qui vivent aujourd’hui principalement en Afrique Noire, qui ont inventé les premiers les mathématiques, l’astronomie, le calendrier, les sciences en général , les arts, la religion, l’agriculture, l’organisation sociale, la médecine, l’écriture, les techniques, l’architecture (...) en disant tout cela on ne dit que la modeste et stricte vérité, que personne, à l’heure actuelle, ne peut réfuter par des arguments dignes de ce nom. Dès lors le Nègre doit être capable de ressaisir la continuité de son passé historique national , de tirer de celui-ci le bénéfice moral nécessaire pour reconquérir sa place dans le monde moderne, sans verser dans le nazisme à rebours , car la civilisation dont il se réclame eût pu être créée par n’importe quelle race humaine - pour autant que l’on puisse parler d’une race - qui eût été placée dans un berceau aussi favorable, aussi unique.
Cheikh Anta Diop
Nations Nègres et Culture, p. 401, Présence Africaine

Citation 17:

Il est raisonnable de penser qu’un gouvernement fédéral africain donnera des armes égales aux tenants de la religion ancestrale, en provoquant un conseil œcuménique et ses prêtres, pour permettre la création d’une hiéarchie, d’une liturgie mieux adaptée, la formation et l’éducation d’une castes de prêtres à l’échelle du continent, l’approfondissement et la normalisation du dogme sur la base du Monothéisme ancestral. Ce faisant, le gouvernement fédéral futur protégera le continent de toute nouvelle pénétration insidieuse de l’étranger, mettra les Africains à l’abri de toute aliénation culturelle.
Cheikh Anta Diop
Alerte sous les tropiques, p. 122, Présence Africaine

Citation 18:

"Les conditions d’un vrai dialogue scientifique n’existent pas encore dans le domaine si délicat des sciences humaines, entre l’Afrique et l’Europe. En attendant, les spécialistes africains doivent prendre des mesures conservatoires. Il s’agit d’être apte à découvrir une vérité scientifique par ses propres moyens en se passant de l’approbation d’autrui, de savoir conserver son autonomie intellectuelle jusqu’à ce que les idéologues qui se couvrent du manteau de la science, se rendent compte que l’ère de la supercherie, de l’escroquerie intellectuelle est définitivement révolue, qu’une page est tournée dans l’histoire des rapports intellectuels entre les peuples et qu’ils sont condamnés à une discussion scientifique sérieuse, non escamotées, dès le départ."
Cheikh Anta Diop

Citation 19:

Des risques sont donc à prendre pour que l’Afrique moderne, qui se construit dans un monde implacable, ne se renie pas en sa culture spécifique, qui appartient également à l’homme universel. L’Egypte pharaonique nègre, quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, relève intrinsèquement, par l’ethnie raciale de ses habitants et sa culture authentique, de l’ensemble de l’univers culturel négro-africain. Ainsi, la philosophie pharaonique constitue le premier moment historique de la longue tradition philosophique de l’Afrique noire contemporaine.
Théophile Obenga
La philosophie africaine de la période pharaonique, p. 512, Editions L’Harmattan

Citation 20:
SIM Rémy, l´un des fils de mbombog Thomas MIYEMEG mi SIM, publia un article en 1967 intitulé - Sortis de Ngok Lituba (Bulletin du Grand Séminaire Otélé - Cameroun, no 6 Avril 1967).
« Malgré le défaitisme enfantin de certains intellectuels africains paresseux qui désespèrent de la culture africaine et malgré l´offensive de l´impérialisme culturel étranger qui s´acharne à détruire nos valeurs ancestrales, à les faire mourir par asphyxie tout en prétendant les respecter, il se trouvera des africains décidés, convaincus, incorruptibles pour les défendre, dégager et propager leur culture irremplaçable. »
Mbombog SIM Rémy


The Secret of life is to have no fear.
Malcom X


If you do not understand Racism/White Supremacy,
everthing you think you understand will just confuse you.
Neely Fuller Jr.

We are silly about things that are serious, and
serious about things that are silly;
- not all of us, but collectively -
Neely Fuller Jr.

No African can rise higher than the lowest African.
Dr. John Henry Clarke

No matter where you come from,
as long as your a Black Man,
you are an African.
Peter Tosh

"Le malheur de l’Afrique est d’avoir croisé l’Europe .."
AIME CESAIRE

"Notre couplage avec l’Occident dure depuis le XIII-XIVe siècle ....J’affirme juste que le « mariage » avec l’Europe n’a rien donné, qu’il faut par conséquent passer à autre chose. Malheureusement, nos dirigeants ne l’ont pas encore compris. Beaucoup croient encore en l’Occident."
Pr THEOPHILE OBENGA

"L´Afrique se sauvera par ses propres forces, ou elle périra. Personne ne la sauvera à sa place, et c´est bien ainsi"
ACHILLE MBEMBE

"La zone Franc ressemble à un village où tous les hommes par naïveté ont confié la gestion de leurs femmes à un des leurs."
Pr. Joseph TCHUIDJANG POUEMI


sOURCE :http://www.peuplesawa.com/fr/bnlogik.php?bnid=451&bnk=&bnrub=&vip=581


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mardi 16 septembre 2008

L’immigration au Canada : Ce que les formulaires ne vous disent pas



CONFÉRENCE

Concertation-Femme vous invite à une conférence sur le thème



L’immigration au Canada : Ce que les formulaires ne vous disent pas

animée par Jean-François Fiset, avocat (20 ans d’expérience en matière d’immigration et citoyenneté)


Un survol d’une partie importante des programmes d’immigration canadiens entrecoupée de questions :

- statut de réfugié ou demande de protection
- processus d’une demande de statut de réfugié
- cas humanitaires
- cas mariages
- visas étudiants
- parrainages
- appels en matière d’immigration


Vendredi 3 octobre 2008
de 10 h à 12 h

local 207

Cette activité est gratuite, mais l’inscription est obligatoire.

Pour inscription et information, contactez 514-336-3733
ou présentez-vous au 2005, Victor-Doré, bureau 220.


Source : Nicole Tremblay"

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Assemblée Générale Annuelle d'Amitiés Canada-Rwanda (ACR)


Assemblée générale annuelle 27 septembre 2008


Avis de convocation

À tous les membres et sympathisantEs

Vous êtes cordialement invités à l’assemblée générale annuelle qui se tiendra dans le chalet nord du Centre de la nature à Laval, au 901, avenue du Parc, Laval (Québec) H7E 2T7, le 27 septembre 2008 de 10h00 à 18h00.

Cette journée sera alors sous le thème de retrouvailles en famille. En effet, l’assemblée générale de cette année aura un cachet particulier car elle boucle les activités de la vingtième année d’ACR et nous accueillerons nos premiers stagiaires qui reviennent du Mali. C’est une occasion particulière pour les parents et amis de rencontrer et d’entendre ces jeunes de retour du Mali. Venez nombreux écouter leurs exploits et poser des questions qui vous tiennent à cœur.

Le Centre de la nature nous offre des activités familiales, amicales et intergénérationnelles. Venez partager ce beau moment d’automne dans un lieu magnifique de Laval. Avant la rencontre réglementaire, nous serons heureux de faire avec vous des activités plus conviviales et sociales dans le parc: la visite des serres, de la ferme, la ballade en train, l’escalade, une randonnée sur le lac en canot ainsi que des jeux de groupe. Le programme de la journée que nous vous proposons est le suivant :
o 10h À 13h30: Arrivée, inscription et renouvellement des cotisations
o 11h00 13H30: Activités dans le parc
o 14h00 : AGA
o 16h00 : Rencontre d’amitié.
Une contribution volontaire sera collectée sur place pour aider ACR. N’oubliez pas de compléter la fiche d’inscription et de payer la cotisation pour le renouvellement du membership, et l’adhésion des nouveaux membres.
Nous serons heureux de vous voir nombreux et en famille lors de cette journée spéciale.


Louis-Marie Kamoso,
Président



Pour une solidarité agissante
http://www.amitiescr.org/

dimanche 14 septembre 2008

L’automne est presqu’arrivé!!!

L’automne est presqu’arrivé!!!

La pomme est le fruit le plus consommé au Québec…. Et l’automne, c’est la saison des pommes!

C’est pourquoi, le service d’accompagnement aux nouveaux arrivants vous invite à une
sortie automnale de cueillette de pommes.



Le samedi 27 septembre 2008
au Verger de la Montagne
de 10h00 à 15h30


Promenade en camion, récolte de pomme, randonnée pédestre, jus de pomme frais et tirages seront au rendez-vous. Nous visiterons un verger dans une ambiance familiale et chaleureuse.


Coûts :

25$ par couple,
15$ pour un adulte seul,
10$ pour les enfants de plus de 12 ans,
8$ pour les enfants de 4 à 11 ans
et gratuit pour les 3 ans et moins.

Vous avez jusqu’au mardi 23 septembre pour payer



Inscription obligatoire en téléphonant au (514) 328-0494


Nous vous demandons d’apporter votre lunch pour faire un grand pique-nique le midi.


L’équipe du SANA, Nathalie, Nicole et Jacqueline

Centre d’action bénévole de Montréal-Nord
Service d’Accompagnement aux Nouveaux Arrivants (SANA)
4640 rue forest, Montréal-Nord, H1H 2P3
514-328-0494
saeijumelage@cabmtl-nord.org

vendredi 12 septembre 2008

Un concours de courts métrages pour les 14-17 ans

Tu as des choses à dire sur les rapports interculturels?

Tu veux t’exprimer sur ce qu’apporte l’immigration ? Tu aimerais raconter une histoire personnelle ou inventée sur ce thème, qui se passe à l'école, ou ailleurs? Tu veux parler des amitiés interculturelles ? Des moments cocasses, des différences. De ce qui arrive quand on n’étudie pas sa langue maternelle? Des chocs culturels? De l’exclusion? Des découvertes?

Propose ton scénario et cours la chance de faire un film!
Migr@tions 14-17 est un concours de création vidéo organisé par Radio Canada International, le Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles et le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Il est réservé aux jeunes de 14 à 17 ans.

Pour participer
Il suffit de former une équipe de 3 personnes (de 14 à 17 ans) et de remplir le formulaire en ligne pour soumettre votre synopsis (résumé) de 150 mots (maximum) sur le thème de l’immigration ou des rapports interculturels. Tous les genres sont permis : fiction et documentaire, comédie, drame, suspens, science-fiction. Le film proposé est de 5 à 10 minutes. Laisse aller ton imagination!!

L’histoire doit obligatoirement commencer par les mots:
Ça aurait pu être une journée comme les autres, mais…

À gagner !
5 équipes auront la chance de réaliser leur court métrage avec l’encadrement d’un(e) réalisateur(trice) d’expérience aux étapes de l’écriture, du tournage et du montage. De plus, chaque équipe gagnante recevra 1 caméra mini-DV et 1 kit de réalisation complet.
Une valeur totale de 4000$!!
Les 5 films gagnants seront diffusés sur le site de Radio Canada International. Ils participeront à une compétition en ligne et une équipe remportera le Prix du Public, une bourse d’une valeur de 3000$.
Il y aura également une projection en salle dans le cadre de la Semaine d’actions contre le racisme, fin mars 2009.
Date limite d’inscription et d’envoi du synopsis (résumé) : 30 octobre 2008


L'équipe de Migrations
migrations@rcinet.ca
514 597 5345


VOICI LE LIEN INTERNET POUR TOUS LES DÉTAILS:
http://www.rciviva.ca/rci/14-17/index.shtml

Offre d'emploi (5)

1. Offre d’emploi : intervenant(e) social(e)

GEIPSI : (Groupe d’entraide à l’intention des personnes séropositives, itinérantes et toxicomanes)
Poste : intervenant(e) social(e) temps plein


Responsabilités :

· Planification, organisation et animation d’activités internes et externes.
· Accueil et accompagnement des participants selon l’approche de réduction des méfaits.
· Diffusion d’information au sujet du VIH Sida et (ou) toxicomanie et (ou) itinérance et (ou) santé mentale.
· Rédaction, mise en page et coordination de la diffusion du journal « Le Sans-Mots ».
· Participation à divers comités.
· Liaison avec différents partenaires/organismes.


Exigences :

· Détenir un diplôme en intervention, relation d’aide, travail social, toxicomanie ou toute autre formation pertinente.
· Connaissance de l’approche de réduction des méfaits.
· Connaissance du milieu communautaire.
· Expériences d’un an dans ce domaine auprès d’une clientèle multiproblématique.
· Initiative et capacité de travailler en équipe.
· Excellent français parlé et écrit.
· Maîtrise des logiciels de bureautique, Word, Excel, Publisher, Internet.

Conditions de travail :
Horaire : 35 heures/semaine (lundi au vendredi)
Échelle salariale débutant à : 13,50$/heure (14$/heure après 3 mois)
Renouvellement selon les conditions de financement


Date limite pour soumettre votre candidature :

Lundi 15 septembre 2008 à 17 heures

Envoyez votre C.V. à :
À l’attention de
M. Yvon Couillard, Concours temps plein
1223 Ontario est, Montréal, Qué. H2L 1R5
Téléc : (514) 523-3075
info@geipsi.ca
site web : http://membres.lycos.fr/geipsi2003


2. Offre d’emploi : Coordonnatrice du programme Mères-Amies

Le Carrefour familial les Pitchou désire combler le poste de
Coordonnatrice du programme Mères-Amies

Le Carrefour familial les Pitchou offre de multiples services aux parents et aux enfants 0-12 ans. Il est à la recherche d’une coordonnatrice responsable d’un programme de jumelage entre des bénévoles et des familles vivant une situation de vulnérabilité (Programme Mères-Amies). Elle intervient de plus auprès des familles fréquentant l’organisme.


Responsabilités :

La coordonnatrice du programme Mères-Amies est responsable de recruter superviser, encadrer et former les bénévoles, de recueillir et analyser les besoins des familles et de procéder au jumelage. Elle intervient également en relation d’aide individuelle en accompagnement et en animation de groupe auprès des membres de l’organisme et mise en ¦uvre d’activités s’adressant aux parents et intervention de groupe (1 groupe de 12 à 15 parents). Elle assure également les liens de représentation auprès des partenaires du milieu.


Exigences :

· Expérience en coordination
· DEC dans le domaine social
· Expérience en intervention et en animation
· Excellent maîtrise du français
· Initiative, autonomie, rigueur, polyvalence et flexibilité.

Poste permanent : 28 heures par semaine (4 jours)
Taux horaire : 16$/ heure
Date d’entrée en fonction : fin septembre 2008

Envoyez votre CV au plus tard le 16 septembre 2008
par courriel : pitchou@mainbourg.org ou par fax au 514-640-0742.
Aucune indication ne sera donnée par téléphone.
Seules les candidatures retenues pour l’entrevue seront contactées.


3. Offre d’emploi : animatrice communautaire

Le Centre des femmes Dynamiques de Laval est à la recherche d’une animatrice communautaire.

Le Centre des femmes Dynamiques est devenu, après une longue restructuration, un centre féministe ouvert à toutes les femmes de la communauté sans égard à la nationalité, à la religion, à la couleur, à l’orientation sexuelle. Le Centre offre aux femmes in lieu de rassemblement, de partage et échange, d’éducation et d’action.

L’animatrice devra assurer l’animation des activités autant en français qu’en italien (connaissance de la langue italienne obligatoire), avoir l’approche féministe, être a l’aise avec les activités d’éducation populaire, avoir une capacité de mobilisation, être polyvalente et assurer la représentation auprès des organismes partenaires. L’animatrice assurera aussi l’accueil et l’écoute auprès des femmes. De plus, en collaboration avec l’équipe en place, elle participera à la gestion du Centre.

Le poste est un poste soit permanent soit à temps plein (5 jours semaine) soit à temps partiel (2.5 jours semaine)
Salaire : à discuter
Date de début : octobre 2008
Expérience : de 1 à 2 ans en animation

Les femmes intéressées peuvent faire parvenir leur c.v. accompagné d’une lettre de présentation au Centre des femmes Dynamiques de Laval – Comité de sélection
Par internet CFIDL@videotron.ca
Par télécopieur au (450) 967-4446 ou
Par la poste au 745, rue Roland-Forget Laval (Qc) H7E 4C1
Date limite pour le dépôt des c.v. : 15 septembre 2008

Nous remercions toutes celles qui enverront leur c.v. cependant, seules les candidates retenues pour une entrevue seront contactées.


4. Offre d’emploi : agent(e) à la vie associative et aux communications

La Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN), dont le mandat est la promotion des intérêts et la défense collective des droits des personnes ayant des limitations fonctionnelles et de leur famille est à la recherche de :

Agent(e) à la vie associative et aux communications
Poste contractuel de 24 semaines avec possibilité de renouvellement.
Rémunération de 20 $ de l’heure, 21 heures par semaine.
À compétence égale, la priorité sera donnée à une personne ayant des limitations fonctionnelles.


Responsabilités :

Sous la supervision de la direction générale et en collaboration avec l’équipe, la personne choisie devra :
· Participer au comité relève/communications de la COPHAN ;
· Actualiser le plan de communications ;
· Mettre à jour les outils de communication de la COPHAN;
· Rédiger et diffuser des communiqués de presse et autres documents d’information ;
· Effectuer des recherches documentaires;
· Participer au développement de la visibilité de la COPHAN auprès des différents médias et du public ;
· Participer au développement de la vie associative et des relations avec les partenaires.


Exigences :

· Formation dans le domaine reliée à la fonction et expérience pertinente ;
· Très bonne connaissance du mouvement d’action communautaire autonome des personnes ayant des limitations fonctionnelles ;
· Très bonne connaissance du français oral et écrit;
· Connaissance fonctionnelle de l’anglais;
· Très bonne connaissance de l’environnement informatique (Office, Internet, etc.);
· Capacité de synthèse et de rédaction;
· Capacité d’élaboration d’outils de formation selon les principes d’éducation populaire autonome ;
· Connaissance des médias ;
· Capacité à travailler en équipe ;
· Disponible pour travailler selon un horaire flexible.

Entrée en fonction prévue début octobre 2008.

Veuillez envoyer votre curriculum vitae avant le 19 septembre 2008, 16h30, au Comité de sélection, COPHAN, 2053, ave. Jeanne d’Arc, bureau 100, Montréal (Québec) H1W 3Z4, par télécopieur au (514) 284-0775, par courriel à cophan@qc.aira.com.

Seules les personnes retenues en entrevue seront rejointes.


5. Offre d’emploi : analyste des dons

La Conférence religieuse canadienne (CRC) représente les supérieures et supérieurs majeurs des congrégations religieuses masculines et féminines du Canada.

Offre d’emploi : Analyste des dons


Description du poste

Sous l’autorité de la direction, l’analyste des dons est responsable de l’étude des demandes de dons provenant des organismes populaires et communautaires du Québec.


Principales fonctions

· Effectuer la présélection des demandes en fonction des critères d’acceptation.
· Visiter les organismes demandeurs pour mieux évaluer leur demande.
· Analyser avec le Comité de priorités des dons les différentes demandes de dons et faire les recommandations appropriées aux communautés religieuses.
· Traiter avec la Table de concertation les demandes priorisées par le Comité de priorités des dons.
· Contribuer à la mise à jour des critères d’évaluation et des priorités d’acceptation.
· Superviser la gestion de la base de données par l’adjoint administratif.


Exigences

· Détenir un diplôme d’études universitaires ou l’équivalent.
· Posséder une expérience de trois ans dans les organismes d’éducation populaire.
· Avoir des capacités d’analyse financière.
· Avoir l’expérience d’un comité d’attribution de dons (un atout).
· Connaître la réalité des communautés religieuses (un atout).
· Maîtriser les logiciels Microsoft Word, Access et Excel ainsi que Outlook express.
· Maîtriser le français, à l’oral et l’écrit, et avoir une connaissance passive de l’anglais.
· Avoir la capacité de travail en équipe.
· Posséder une voiture.


Nature du poste

Poste salarié à deux jours semaine.
Base salariale à partir de 20$ l’heure, avec une gamme de bénéficesbmarginaux.
Lieu de travail : Montréal.
Date d’entrée en fonction : le plus tôt possible.

Faire parvenir au plus tard le 10 octobre votre CV à la :
Conférence religieuse canadienne
1431, rue Fullum, Montréal (Québec) H2K 3M3
Télécopieur : 514-259-0857- crc@crc-canada.org

BABILLARD-AFRICAIN-CANADA