samedi 12 décembre 2009

Cahiers Pluridisciplinaires d’Études Littéraires, Artistiques et Culturelles: Appel à contributions

″Pour une approche pluridisciplinaire du thème de la rupture.″

Si le ″déprimisme″ est une forme de désespérance, alors force est de constater sa présence dans nombre d’écrits littéraires, artistiques et culturels de ces dernières années. Ce vocable, employé pour la première par Jean-Marie Rouart, dans le Figaro Littéraire du 15 octobre 1998, a quelque chose à voir avec le terme rupture longtemps associé aux relations amoureuses. Ce qui caractérise le ″déprimisme″ d’aujourd’hui, avait dit son inventeur, c’est qu’il y a une rupture. Une rupture bien plus grande que celle effectuée par le surréalisme, la réalité ayant détruit l’idéal.
C’est justement ce thème que voulons approcher. Ce mot, qui fait peur à certains tel cet auteur qui a mis plus de vingt ans à quitter sa langue maternelle et commencé à écrire en français, a permis de créer des textes qui tranchent, inventent et font exploser des formes rigides qui, sous la plume de bon nombre d’écrivains, finissent par s’ouvrir au public en livrant leurs pollens. C’est dire combien une rupture, qu’elle soit amoureuse ou non, peut être libératrice et devenir une force de renouvellement et de créativité.
Il serait dès lors intéressant de voir comment ce mot qui était en débat en 1998 apparaît dans les thèmes et dans les modèles d’écriture chez les écrivains des cinq dernières années.
Il est aisé de constater que la rupture touche à de nombreux domaines et que son étude ne peut être que multidisciplinaire.
Aussi, avons-nous jugé utile, pour le lancement du premier numéro de la revue CPELAC d’aborder ce thème dans la mesure où cette nouvelle venue rompt d’avec ses consoeurs qui ne rassemblaient et ne rassemblent le plus souvent que des actes de colloques ou séminaires nationaux ou internationaux.
Nous encourageons ainsi chercheurs, écrivains, artistes, doctorants inspirés par le thème de la rupture en littérature, art et culture, à nous faire parvenir des propositions (2500 mots maximum). Joignez une courte notice biobibliographique (100 mots).

Les textes doivent être envoyés à Revuecepelac@gmail.com avant le 28 février 2010.

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